3 bonnes raisons de découvrir le monde d’Iris van Herpen au musée des Arts décoratifs

Le musée des Arts décoratifs de Paris nous invite jusqu’au 28 avril dans le cabinet de curiosités haute couture de la créatrice de mode Iris van Herpen, et c’est à voir absolument.
Iris Van Herpen
Warren du Preez et Nick Thornton Jones pour Iris van Herpen — Robe Cosmica, en collaboration avec Kim Keever (impression) Collection Shift Souls 2019 Collection privée Iris van Herpen
Écrit par Time Out. En partenariat avec Le musée des Arts Décoratifs de Paris
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En ce moment, la mode a la cote dans les musées parisiens. Et parmi eux, il en est un qui maîtrise parfaitement l’art et la manière d’exposer la matière et ses sublimations. Après avoir mis en scène les mondes surréalistes d’Elsa Schiaparelli dans une de nos expos préférées de 2022, le musée des Arts décoratifs poursuit son exploration du travail de femmes créatrices avec Iris van Herpen. Figure emblématique de la mode contemporaine, la Néerlandaise façonne son propre monde à travers ses créations, entre poésie, innovation et science-fiction. Au musée des Arts décoratifs, l’expo nous fait découvrir les différentes facettes de cet univers en même temps que son processus de création à travers la mise en scène d’un cabinet de curiosités haute couture. Voici trois bonnes raisons d’aller y traîner vos souliers.

Réservations sur madparis.fr 

3 bonnes raisons d'y aller

Pour découvrir le futur de la mode en mouvement

Chez Iris van Herpen, l’innovation est une affaire aussi poétique que scientifique. Grâce à un travail d’orfèvre de la matière, nature et SF s’entrechoquent, et ses robes semblent former tantôt des squelettes, tantôt des ailes de papillon. Dans ses collections, toujours conceptualisées, on découvre au fil des silhouettes les multiples recherches et expérimentations de la créatrice, de l’impression 3D à l’élaboration de nouveaux matériaux “textiles” écoresponsables et architecturaux. De la haute couture du futur, qui fait la part belle au mouvement en s’inspirant des quatre éléments.

Pour une scénographie immersive bluffante 

Comme à son habitude, le musée des Arts décoratifs n’a pas fait semblant côté scéno. Loin des white cubes froids et plan-plan, l’expo nous fait d’entrée basculer dans un clair-obscur où les créations textiles brillent d’une aura toute particulière. Pour créer cette atmosphère, des œuvres d’art ont été commandées par le musée, comme cette installation du collectif japonais Mé en début de parcours, évoquant le monde aquatique cher à la créatrice. Les mannequins et robes sont parfois présentés sens dessus dessous, reflétés dans des murs de miroirs en forme de bulles, dans un chaos parfaitement maîtrisé. De bout en bout, on se plaît à s'imaginer dans le laboratoire d’un savant (pas si) fou très inspiré. 

Pour pénétrer dans le cerveau de la créatrice

A l’étage, le visiteur est plongé au plus près du processus de création d’Iris van Herpen grâce à une reconstitution de son atelier. Sur les murs, on découvre une panoplie d’échantillons de tissus, broderies et moulages, à l’origine d’idées et vêtements avant-gardistes (dont beaucoup sont d’ailleurs exposés). Au fond de la pièce, ne manquez pas le documentaire sur les coulisses des collections de la créatrice. S’ensuit un véritable cabinet de curiosités mêlant des accessoires à des sculptures, des livres, des dessins, des vidéos, des insectes... La mode d’Iris van Herpen dans son habitat naturel, en somme.  

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