Aussi kitsch que ludique, ce musée de personnages en cire – plus ou moins réalistes – créé en 1881 étire le sourire des enfants, ravis de poser auprès des grandes stars du showbiz, du sport ou de la politique.
Une histoire de France… ringarde
Le parcours du Musée Grévin, truffé de mises en scène amusantes, explore l’histoire de France avant de propulser ses visiteurs au cœur des soirées feutrées de la jet set, rythmées par Elton John au piano et Julien Clerc au micro. Libre alors à chacun de s’emparer des boas et lunettes de soleil mises à disposition du public pour aller se faire prendre en photo auprès d’un Bruce Willis ou d’une Monica Bellucci figés dans l’éternité de l’encaustique. Plus loin, la galerie des Clichés du XXe siècle reconstitue les grandes scènes de l’histoire contemporaine, comme les premiers pas sur la Lune de Neil Armstrong ou la chute du mur de Berlin. Les jeux de miroirs et de lumières du palais des mirages reproduisent quant à eux des paysages de temple hindou, de jungle et de contes des Mille et Une Nuits. On n’est pas clairement pas dans le même registre que le Louvre.
La billetterie
Reste à déterminer si le plaisir de côtoyer la version paraffinée de votre célébrité préférée vaut la somme de 21,50 euros (prix d’entrée adulte). Pour les kids, pensez aux visites guidées réservées aux 7 à 12 ans les mercredis, samedis et dimanches à 14h30, au tarif de 18 euros par enfant (oui, ça pique encore).
Le quartier des Grands Boulevards
Le pot – de cire (lol) – que vous avez : le musée Grévin crèche sur les Grands Boulevards. Alors après/avant/à la place de votre visite, faites par exemple une halte au restaurant Racines, l’une des meilleures tables italiennes de la capitale, au bouchon Aux Lyonnais ou chez Montezuma, qui mixe vins nature et vinyles. Vous pouvez aussi aller vous taper des barres au Jamel Comedy Club et bouger vos guiboles au mythique Rex Club.