On connaissait le Daddy Cool de Boney M. Avec Alex Cameron, il faudra désormais compter avec le dandy cool. Vous savez, ce gars dont on a l’impression qu’il n’en a rien à cirer d’être là et qui pourtant magnétise l’attention comme personne. Avec Forced Witness, son deuxième album sorti à l’automne dernier, l’Australien importe des sonorités synthétiques tout droit sorties de la fin des années 1970 auxquelles il adjoint une nonchalance bonne à récolter des avertissements de conduite. Il viendra travailler son déhanché – potentiellement l’un des gimmicks de ces prochaines années – au Cabaret sauvage, pour montrer à quel point être un dandy, c’est cool.
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