Critique

Bab-Ilo

4 sur 5 étoiles
  • Musique | Jazz
  • prix 1 sur 4
  • Mairie du 18e
  • Recommandé
Antoine Besse
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Time Out dit

Avec qui ? Des mélomanes qui se fichent du cadre
Boire quoi ? Un bon vieux demi, c’est une cave de jazz, pas un bar à cocktails !

Assez des clubs de jazz bien coiffés, des ambiances trop sages et des consos trop chères ! Le Bab-Ilo garde la ligne radicale qui a fait les belles nuits du genre : un flacon pas de première fraîcheur pour une ivresse intacte. Hamid Amara, le taulier mélomane qui a lancé le Bab-Ilo en 1984, est à la pointe sur la musique kabyle mais pas une flèche en décoration d’intérieur. La légende veut qu’il ait changé le minimum de choses en reprenant cet ancien cabaret lesbien : derrière la façade boisée, une vaste salle voûtée et crépusculaire, quelques affiches, une poignée de tables bistrot hexagonales et une volée de marches vers la cave bordélique.

Là, peuvent rentrer au chausse-pied 25 spectateurs (plutôt jeunes) et un quartet (pas trop gros). « C’est dans cette ambiance-là qu’est né le jazz et c’est là qu’il se sent bien », résume un client, mal assis mais ravi. La programmation de ce lieu sincère et intimiste la joue efficace : majoritairement du jazz exigeant (moderne à électronique, parfois free, toujours virtuose), un soupçon de sono mondiale (le dimanche, c’est musique do Brasil) et parfois un peu de stand-up. Côté finances, pas de bile, le Bab-Ilo vous ne mettra pas dans le rouge : demi à 3,50 €, concert à 10 € max.

Infos

Adresse
9 rue du Baigneur
Paris
75018
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