Voilà plus de trente ans que le Café de la Danse, situé dans un passage de la rue de Lappe, innommable rue de la soif du quartier de Bastille, fait office de plaque tournante de la scène émergente parisienne. Avec ses 500 places réparties moitié-moitié entre la fosse et les places assises, c’est une salle idéale pour des showcases de label, des releases parties et autres concerts acoustiques ou atypiques.
Un fief de la chanson française
Dans ce « café » et ses gradins qui offrent à chacun une bonne vue sur la scène en contrebas, pas de décoration superflue : les murs en brique nus habillent les soirées, et toute notre attention va aux artistes qu’on peut quasiment toucher – mais non, on touche avec les oreilles. Le tropisme du Café de la Danse, c’est d’abord la chanson française, qui se taille la part du lion avec le folk, l’indie-rock, les jazz ou les musiques du monde – il y a aussi des spectacles pour enfants.
On y a vu par le passé des grands blazes comme Jean-Louis Murat, Miossec et même Radiohead (en 1995 pour l’album The Bends). Aujourd’hui, on peut assister aux premiers pas des futures stars de la pop française comme Solann ou Jean-Baptiste, ou verser dans la nostalgie avec Princess Erika ou Thurston Moore de Sonic Youth. La programmation s’étale aussi sur les murs du café, où les photographes (de musique souvent) se relaient pour exposer leurs clichés,
Côté billetterie
Les concerts tournent autour de 20 euros pour les artistes qui démarrent, et les prix peuvent monter jusqu’à 40 euros pour les gens plus connus.