Après une édition 2018 marquée par la crue de la Seine et des concerts déplacés dans toutes les salles de la capitale, le festival How to Love regagne son fief de Petit Bain du 12 au 17 février pour une 6e cuvée. Comme tous les ans, How to Love se baladera aux confins de tous les arts en transformant la péniche en MJC flottante.
Et forcément, une grande partie du festival se déroulera dans la cale du bateau, avec une tripotée de concerts qui plairont autant aux oiseaux de nuit au tapage de pied facile, qu’aux fadas de guitares et de suaves pogos. On retrouvera notamment une soirée avec les Suisses de Peter Kernel et leur chill noiserock, et une création audio-visuelle-interactive du groupe rennais Totorro, conçue autour du jeu vidéo Another World. Amis geeks, courage, il vous faudra certes sortir de votre salon pour assister au concert, mais quelque chose nous dit que ça vaudra le coup.
Autre concert au programme, le retour du trio américain Night Beats, dont l’album Myth of a Man – produit par le chanteur des Black Keys – ressemble à certains moments comme deux gouttes d’eau à un album des... Black Keys. Le genre de disque à tuer un fan de la première heure. Pour ce qui est des deux kermesses nocturnes du week-end, elles mettront à l’honneur le label allemand aufnahme + wiedergabe, et un combo de l’enfer formé par le festival féministe Comme nous brûlons et le le collectif roumain CORP.
Pour ce qui est des activités extra-musicales, vous pourrez notamment écouter Fabien Vehlmann narrer les plus belles histoires de fesses à l’occasion de la sortie du nouveau tome de L’herbier sauvage. Enfin, et parce qu’on lui doit la magnifique affiche de cette édition 2019, on n’hésitera à se balader dans la cantine pendant toute la durée du festival pour admirer l’exposition de Brecht Evens. « Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour » se questionnait le grand pilote d’hélicoptère Daniel Balavoine. Il se pourrait bien qu’un passage par How to Love soit un début de réponse.
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