Si la salle dans sa forme actuelle date de 2005, les origines de la bien nommée Bellevilloise remontent à 1877 et sa constitution en tant que coopérative ouvrière. Véritable lieu d’éducation politique jusqu’à sa faillite en 1936, le lieu était the place to be de la classe ouvrière. Aujourd’hui, la Bellevilloise se veut toujours pluridisciplinaire, mais à la sauce bobo XXIe siècle. Cela donne un lieu à plusieurs étages qui accueille aussi bien des conférences, des expos, un restaurant et un bar dans la magnifique Halle aux oliviers, souvent accompagné de musiciens de jazz.
Une prog qui voit large
Surtout, la Bellevilloise sait combler ses visiteurs avec une tripotée de concerts de musiques actuelles avec des artistes alternatifs et émergents et de soirées jusqu’à 6h du matin. Côté club, les fadas de hip-hop, soul et funk se régaleront avec les soirées Free Your Funk. Et si votre playlist s’est arrêtée en 2000, c’est aux Classics Only que tout se passera. Pour les amateurs de house et de danse, c’est la soirée Mona, menée par le DJ Nick V, qu’il faut repérer dans l’agenda. Sans oublier les occasions spéciales comme Halloween ou le nouvel an, pour lesquelles la Bellevilloise déploie ses quatre étages et offre un véritable mini-festival au public parisien. Seul inconvénient ? Cette côte de Ménilmontant que même Virenque sous EPO aurait du mal à grimper. Mais bon, un petit bout d’histoire ouvrière, ça vaut bien quelques efforts. Et au pire, il y a un bus.
Côté billetterie
La Bellevilloise est une salle d’altitude, mais pas pour les prix, avec des cafés-concerts gratuits en semaine et des soirées qui dépassent rarement la fourchette de 15-20 euros le week-end, sauf occasion spéciale et line-up étoilé.