Aller à la Douve blanche is the new “le petit week-end à la campagne de début juillet”. L’événement, créé en 2016 par le collectif musico-culinaire Animal Records & Kitchen (bien connu des habitués du Point éphémère), est devenu le rendez-vous des amateurs de festoches électroniques, bucoliques et gastronomiques. Parce que la Douve Blanche, toujours bien calée sous les remparts du château d’Egreville et dont la neuvième édition aura lieu du 7 au 9 juillet, est le genre de festival doté d’un “directeur artistique culinaire”, qui réunit une team de chef(fe)s et sommelier(e)s autour d’une offre nature et locale.
Plus dépaysant que We Love Green (on est à l’extrême limite de l’IDF, trois kilomètres plus loin et c’est le 45, un autre monde), moins cher et avec un public un peu plus déglingué, le festival a gagné ses galons du cool avec une prog incisive qui fait honneur à la scène locale et couvre un large spectre des esthétiques de la musique électronique. Cette année, on retrouvera par exemple les baronnes de la scène parisienne Calling Marian, Anaco, Glitter55 ou Marina Trench, mais aussi Radio Cargo, aka le duo de DJ qui a gagné le déconfinement, ou Zaatar, dernière signature du label trance-ish toulousain Ritmo Fatale.