Ça fait plus de cent ans que la Java met le dawa aux nuits de Belleville. Le dancing créé en 1923 a vu défiler plusieurs générations de teufeurs parisiens, depuis la jeune Édith Piaf, Django Reinhardt, les zazous, les maîtres de la salsa jusqu’aux DJ techno des trente dernières années. Petit club alternatif de la toujours funky rue du Faubourg-du-Temple, à deux pas du légendaire Zorba (à faire avant ou après), on est loin de l’ambiance des boîtes à bouteilles de l’Ouest parisien.
Nouvelle équipe pour une nouvelle vie
Reprise en sortie de Covid par une nouvelle équipe (A.A Production) qui a fait des travaux, la salle arbore un look un peu plus frais, avec des projections sur les murs qui ont fait du bien à une salle un peu dark par endroits, une clim et de nouvelles toilettes – ça compte. Mais il y a toujours la cabine DJ, le mini-podium juste devant, et ce grand rectangle pour danser.
En termes de prog, la Java a choisi de faire confiance à des jeunes collectifs de musique électronique qui poussent comme des champignons à Paris en ces années 2020. On y trouve des petits crews comme Beau Mot Plage, OHP, Itinéraire Bis, Melancholia ou Kumquat, qui alternent avec des label nights, avec une triade tendance house techno trance. Et comme c’est la mode en ce moment à Paris, il y a aussi des humoristes le vendredi soir, avec le comedy club ambulant Wishing Light.
Côté billetterie
La Java est ouverte en mode club du jeudi au samedi, avec un tarif réduit à 5 euros si vous venez avant 1h, sinon, c’est 10 euros ou 15 euros le weekend.