2008. A l’époque, Amy Winehouse venait tout juste de ghoster Rock en Seine pour la deuxième année consécutive, Jacques Chirac débutait son sucrage de fraises et l’International commençait à agiter les soirées du 11e arrondissement. Symbole du développement de cet épicentre de l’hipstérisme, l’Inter a vite attiré bon nombre d’adeptes à grands coups de DJ sets et de concerts gratuits, devenant un incontournable du quartier.
Plus d'une décennie plus tard, le lieu est encore là, proposant toujours sa formule bar au rez-de-chaussée – pinte à 6 €, cocktail à 10 €, verre de vin à 4 € – et concerts à petits prix (à partir de 5 €) tous les soirs, dans la salle de 250 places située au sous-sol. Ajoutez-y des soirées clubbing tous les week-ends – toujours au même prix – depuis 2017, une autorisation de nuit et une nouvelle équipe de programmateurs option défricheurs et vous comprendrez pourquoi la rue Moret ne désemplit pas.
Stylistiquement parlant, si l'Inter continue à promouvoir les différentes scènes rock et assimilées émergentes – du folk au post punk – tous les soirs, les nuit du week-end sont l'occasion de découvrir les derniers collectifs et artistes de la scène électronique locale – encore une fois toutes chapelles confondues. Les anciens le savent déjà, mais pour les autres, n’hésitez pas à venir, l’Inter saura vous combler.