Time Out Paris : Salut Flavien, on te voit partout cet été ! Le mois dernier au Yeah, aujourd’hui au Pete The Monkey, bientôt à Cabourg Mon Amour. Qu’est ce que tu aimes dans ces micro-festivals ?
Flavien Berger : Déjà, tu rencontres beaucoup de gens parce que c’est pas un public énorme, donc tu te souviens des gens qui sont venus voir ton concert. Tu vois, par exemple je me souviens des gens qui sont venus à Baleapop l’an dernier. Et puis c’est méga intense et ce sont les jauges que je préfère, parce que t’es à la fois proche des gens, c’est à dire que tu peux traverser tout le public en allant au bout, et puis en même temps ça fait quand même pas mal de monde, donc c’est pas intime non plus, ça reste une bonne grosse fête. C’est la taille parfaite entre un truc un peu personnel où on a tous l’impression de vivre un moment particulier, et puis à la fois un truc conséquent. Ce qui me plaît aussi c’est que tu rencontres les équipes, et puis tu vois y’a pas mille personnes qui font mille trucs, chacun veut mettre la main à la pâte, toutes les personnes que tu rencontres veulent être là et savent pourquoi elles sont là. Que ce soit du catering aux personnes à l’accueil en passant par les techniciens de scène et tout le toutim, tu fais très vite le tour et t’as vraiment l’impression de les côtoyer.
En parlant du Yeah, on connaît ta musique très cinématique, notamment dans l’univers de tes clips et la théâtralité de ta musique. Tu te sens proche du travail de Chassol qui était également au festival ?
A fond…. - Attends, il y a les gens qui crient au stand de Silent Disco, c’est génial ce truc. - Bref, c’est trop bien Chassol. C’est un maestro de la musique, moi j’ai pas du tout sa technique ou sa maîtrise, mais c’est vrai que la musique que je fais illustre des images, même quand elles n’existent pas. Y’a un truc comme ça où je me fais quand même des films dans ma tête au moment où il faut composer. Et je crois que c’est le cinéma ou l’image en mouvement qui m’a fait découvrir la musique et qui me l’a fait ressentir. Un morceau, tu vas l’entendre dans un film, puis tu vas l’écouter en tant que morceau et pas que BO. Mon rapport à l’image est très sensible, parce que la musique peut créer de l’image, de l’imaginaire.