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Chaque année Rock en Seine sort l'artillerie lourde pour rameuter le chaland et dézinguer au passage tous les autres festivals qui oseraient briguer sa place. Du coup, après avoir mis aux clous quelques cailloux, le festoche se paye le luxe d'inviter le keupon torse poil le plus connu de l'histoire (en vrai, l'un des derniers vivants !), Iggy Pop, mais aussi les Riot Grrrl légendaires de L7 qui, on l'espère, joueront le cultissime "Pretend we're dead". Côté rock toujours, on attendra avec impatience les Brian Jonestown Massacre (pour la séance de rattrapage, regardez 'Dig!'). Anton Newcombe et ses rouflaquettes blanches, accompagné de l'übercool Joel (qui est un peu au tambourin ce que Bez des Happy Mondays est aux maracas) balanceront leur son psyché planant sur les pelouses de Saint-Cloud. On prendra encore un peu plus d'altitude avec les rois du trip-hop, Massive Attack et l'ambiant éthérée de Sigur Ros, avant de retomber sur terre avec la pop sucrée-cheesy de The Shins. Vous qui avez les Converse qui frétillent, qui êtes plutôt du genre monté sur ressors, vous pourrez faire confiance aux Two Door Cinema Club, à Foals et Cassius pour assurer niveau « ambiance de folie ». Si vous avez foiré votre épreuve d'anglais, chers petits bacheliers, vous pourrez toujours vous consoler en beuglant du français sur La Femme. A l'inverse, si la période Biactol est loin, trèèèèès loin derrière vous, vous pourrez vous remémorez l'époque où vous pogotiez avec joie sur le punk-rock ricain de Sum 41. Enfin, cerise sur le cheese-cake, on finira avec le tsunami hip-hop from Brooklyn de The Underachievers et ça, ça fait vraiment zizir.