Il y a quelques années, par inadvertance, on a découvert dans une salle berlinoise (le Marie-Antoinette) un garçon électrisant, doté d'une énergie contagieuse qui nous a fait danser jusqu'au bout de la nuit. C'était l'un des premiers concerts de Slow Steve, aka Rémi Letournelle flanqué de son comparse Charley Vecten. Cet ex-membre de Fenster (rejoint depuis par Joe et Sarah) possède une magie rare, quasi intuitive, pour composer des mélodies synth-pop imparables et envoûtantes. On pense irrémédiablement à John Maus ou Ariel Pink en écoutant "Prince de Combat" et "Minuit". Il nous tarde de le retrouver à Paris sur la scène (gratuite) du Supersonic.
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