Un soir, les historiens de la fête se pencheront sur les premières années de ce troisième millénaire. Le chapitre Concrete achevé, ils s’attaqueront à celui de la Station – Gare des Mines et disserteront sur la façon dont ce lieu en CDD de six mois à l’été 2016 est devenu, sous l’égide du Collectif Mu, un espace artistique inclusif unique où s’épanouissent les musiques – du punk aux musiques électroniques – les aventureuses de l’époque.
Une prog pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle
Après avoir buriné sa légende dans la désormais Station Sud, le Collectif Mu l’entretient depuis 2020 dans le pharaonique espace en face, toujours designé par leurs compères de l’Atelier Craft : 5 000 mètres carrés dispatchés entre les extérieurs – avec resto –, un blockhaus avec 8 mètres de hauteur sous plafond, des enceintes modulables et une jauge toisant les 750 personnes. C’est ici que, chaque weekend, s'anime une faune mi-hype mi-schlague attirée par une prog artistique pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle. On y a vu les vétérans du post-punk français Frustration, le festival alternatif Ideal Trouble ou les intestables événements queers de La Culottée, Spectrum et les résidences dominicales Dimanches périphériques.
Le terminus parfait de vos soirées
Une Station 2.0 qui héberge aussi des résidences d’artistes tous genres confondus (archis, plasticiens, vidéastes…), un espace d’accueil de jour pour les personnes exilées (oui oui) et un restaurant (12 € la formule entrée-plat-dessert). Avec une politique tarifaire tenue (10-15 €), vous comprenez que ce lieu a un truc vraiment particulier et une trogne de terminus parfait de vos soirées. Histoire de vivre l’histoire de la fête en direct.