Sapin, cadeaux, calendriers de l’avent, dinde au marron, engueulade à table… Noël, c’est avant tout des traditions, et dans le domaine, la bûche se pose là. Pour de nombreux historiens des calories, c’est à Paris, en 1879, dans sa boutique de la rue de Buci, que le pâtissier Quillet, inventeur de la crème au beurre, a le premier l’idée d’en tartiner une génoise roulée. Autrement dit, une bûche.
Mais pourquoi mange-t-on de la bûche à Noël ?
Quillet a proposé cette forme car la bûche était déjà un symbole important. Les Celtes, durant les célébrations du solstice d’hiver (Noël étant une récupération de cette fête), faisaient alors brûler dans la cheminée la plus grosse bûche de leur réserve pour fêter les jours qui rallongent et le retour – prochain – du printemps. Plus le rondin brûlait longtemps, plus l’année allait être bonne. La chrétienté a récupéré ces rites et, quand les poêles ont remplacé les cheminées, le bois est devenu un dessert à succès.
Aucune pâtisserie ne se risque à faire l’impasse sur ce dessert, symbole du repas de Noël au même titre que les coupures avec le couteau à huître, désormais proposées à emporter aussi dans les palaces. Afin de vous conseiller la meilleure bûche 2024, nous en avons testé une douzaine de modèles allant de la forme plus traditionnelle à celles les plus inattendues (flocon, panier, épi…) et à des prix du simple au triple ! Nous avons privilégié la netteté des saveurs, l’équilibre général du gâteau et surtout la légèreté de l’ensemble, pour que la fin du réveillon ne soit pas un calvaire sucré.