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Slow life : les quatre commandements pour s'y mettre

Métro, boulot, apéro, expo, judo...

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Paris, son rythme effréné, ses embouteillages, ses heures de pointe dans le métro, ses déjeuners sur le pouce… Pas le temps de souffler ni de profiter comme il se doit des choses, vous avez l’impression d’être pris(e) dans une spirale infernale et sans fin ? Mauvaise nouvelle, oui c’est effectivement le cas.

Mais bonne nouvelle, si vous le voulez, vous pouvez inverser la tendance et changer de vie. La botte secrète ? Elle se résume en deux mots : « slow life ».

Ce vaste concept fait référence à un quotidien plus « peace » et connaît de plus en plus d’adeptes. Alors comment faire pour s’y mettre ? Voici quatre commandements qui vous amèneront doucement mais sûrement sur la voie du bien-être.

1. Redonner de la valeur aux objets

L’esprit « slow life » c’est aussi contrecarrer l’hyper-consommation et redonner leurs lettres de noblesse aux choses qui nous entourent. Consommer d’accord, de manière consciente et responsable c’est mieux. Chez Merci, on l’a déjà compris : l’année dernière le concept store star de Paris avait justement lancé une vaste opération autour du thème « Keep cool, life is beautiful ». 

Liberté, qualité, authenticité 

En 2016, ce sont les objets uniques et faits de manière plus « traditionnelle » qui attirent toutes les attentions. Nouveau venu au pays des concept-stores, Empreintes Paris met ainsi en avant sur pas moins de 600 m2, le travail d’artisans dans divers domaines, « des objets sensibles pour chaque occasion, de l’objet à vivre au quotidien jusqu’aux pièces précieuses
et spectaculaires : art de la table, décoration, art de vivre, bijoux, meubles, luminaires ou cabinet de curiosités »

Même combat chez La Trésorerie qui valorise le « made in France » et réunit « des objets et des produits beaux, utiles et respectueux tout en restant accessibles. » Arts de la table, cuisine, mobilier, textile de maison : certes on est loin de la tranche tarifaire d’Ikea mais l’authenticité, ça n’a pas de prix.

Slow beauty 

En parallèle de l’habitat, la « slow life » s’invite aussi dans les cosmétiques et la mode : du côté de la peau on cherche des produits davantage naturels, éthiques et éco-responsables, des sites dédiés à la « slow cosmétique » ont d’ailleurs fait leur apparition. Crèmes hydratantes, huiles de beauté, huiles essentielles, savons à froid, soins peau sèche, maquillage bio, sur Slow Cosmétique, les beautistas trouveront leur bonheur tout en respectant l’environnement et sur Les Happycuriennes, elles pourront découvrir le concept de la beauté vegan à base de « happy produits ».

Du côté des défilés, le chemin est encore long pour que la « slow fashion » règne en maître sur les podiums, mais de nombreux jeunes créateurs à l’image de la parisienne Laure Derrey, qui prône une mode éthique et personnalisable, en font leur fer de lance. Dans le même domaine, le Festival du Dress Code se tiendra en novembre prochain à Paris : cet événement met en avant de jeunes marques et soutient l'idée d’offrir une alternative de shopping aux pulsions frénétiques qu'on peut trouver dans certaines chaînes et grandes surfaces.

2.  Manger bon et sain

A Paris, ce n’est plus les restaurants sains qui manquent : tous les ans, la liste des cantines healthy et/ou vegan  s’allonge. Dans la droite lignée de Season, Wild and The Moon et autres restaurants NOUS, les stars du genre, de nouveaux établissements voient constamment le jour. 

Tous à la cantine

On pense notamment à Opoa, nouvelle épicerie bio et cantine « responsable » ouvert récemment rue de Lancry dans le 10e arrondissement, ou encore à Mokonuts, coffee shop qui fait également cantine et bakery et qui est tenu par un couple aux fourneaux. Le premier attirera les fans de « vrac » (fruits, légumes, céréales, etc), le second saura séduire les amateurs de légumes bio et de desserts originaux. Dans un genre plus « dépaysant », on citera Natives qui propose LA nouveauté en termes de tendance saine à savoir des « poke bowls », hybride entre le ceviche et le chirashi. Directement importé d'Hawaï, ce plat se compose de poisson cru mariné coupé en petits dés et est, depuis la rentrée, la nouvelle lubie des foodistas. 

Légumes party 

Mais pour se nourrir sainement, pas besoin non plus de sortir de chez soi. Pour faire le plein de vitamines et donner un coup de fouet à son organisme, on pensera à commander ses petits légumes chez Kelbongoo, association basée dans le 18e arrondissement et qui travaille étroitement avec des producteurs de la région Picardie. Ou alors on pourra aussi se laisser tenter par les « panYEAH » de Funky Veggie, une jeune start-up dont le concept génial de recettes vegan et gourmandes livrées en kit à domicile fait un véritable carton. 

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3. S’occuper de soi

Le boum du bien-être ne date pas d’aujourd’hui mais il continue à prendre de l’ampleur. Parmi les disciplines phares de cet esprit « feel good », le yoga fait toujours partie des pratiques les plus sollicitées.  

Passion « chien tête en bas » 

Pour la version IRL, on optera pour les cours intensifs d’Aria Crescendo : référence en la matière, la blonde dynamique (également chanteuse et danseuse) officie régulièrement chez Nike et vient d’ouvrir sa propre salle à Boulogne-Billancourt, portant le doux nom de Healthy Warriors. Chez Aria, on souffre un peu, on sue beaucoup mais les efforts en valent la chandelle (blague involontaire). Et si on a la flemme de bouger de son salon, pas de problème, on pourra aussi adopter les cours en ligne de Yoga Connect. La particularité de ce site est de proposer divers styles de yoga ainsi que des sessions adaptées à tous les niveaux, à tous les besoins et surtout à tous les emplois du temps. Plus d’excuses, on déroule son tapis et on s’y met. 

Early birds 

Les plus matinaux pourront s’aventurer dans les fameux « before work », événement concept qui incite les citadins (et surtout les citadines) à commencer la journée du meilleur pied possible. Parmi les rendez-vous à ne pas manquer : les events Newake, qui mêlent à la fois bien-être à la maison et au travail. Ils sont en effet les premiers du genre à se positionner sur le « wellness » conjugué avec le « business ». Les ateliers proposés comprennent généralement une séance de yoga, une mini-conférence de coaching professionnel et enfin un petit-déj healthy pour se donner de l’énergie. 

Et enfin dans les « must-do » de la rentrée 2016, on foncera également Chez Simone, nouveau spot cocoon lancé par le duo de blogueuses formé par Julie aka « Mademoiselle Run » et Aurélia aka « Je suis bonne ». Le principe ? Un lieu qui se présente comme « un appartement qui vous veut du bien ». Au programme : des activités physiques comme le yoga (forcément) ou la danse mais aussi la possibilité de venir travailler sur place avec un espace de co-working et aussi plein de bonnes choses à se mettre dans le ventre avant une longue journée. 

4. Se reconnecter avec la nature

S’il y a bien une chose qui fait défaut à Paris, c’est la verdure. Entre les voitures, la pollution, les buildings à n’en plus finir et les micro-appartements, difficile d’avoir son petit coin de paradis naturel. Heureusement, les initiatives destinées à revégétaliser notre quotidien sont de plus en plus nombreuses.

Green is the new black

C’est le cas par exemple de « AKA GREEN » une jeune start-up fondée par Sabrina Ananna et James Tan, et qui propose via son site des plantes en pots, vertes ou fleuries pour égayer le salon des Parisiens. Le plus ? Tous les produits de la marque sont directement issus de pépiniéristes et d’horticulteurs indépendants situés dans la région de la capitale. Dans le même genre, la marque parisienne AŸ Cactus et ses petits pots de cactus personnalisables rencontre un franc succès. Indémodables et exotiques, les cactus sont, qui plus est, des plantes qui demandent un entretien plutôt limité du coup, pas de raisons de ne pas craquer.  

Adopte une graine

Pour ceux qui n’ont pas forcément la main verte mais ont toujours rêvé d’avoir un jardin, le site monpotager.com offre la solution clé en main : via cette plateforme, vous pouvez louer une parcelle de terre et planter les fruits et les légumes que vous souhaitez. Pas le temps de vous en occuper ? Ca tombe bien le système prévoit que chaque jardin soit cultivé par un producteur qui prendra grand soin de vos carottes et de vos radis. Le résultat des récoltes saisonnières vous sera ensuite livré dans un point relais à proximité de votre domicile. Il ne vous restera plus qu’à les cuisiner.  

Les plus motivés pourront mettre la main à la terre via l’association La Sauge (pour Société d’Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée), fondée par Swen Déral et Antoine Devins en 2015 qui a pour but de faire « découvrir aux gens le plaisir de jardiner ».

La Sauge est notamment à l’origine de la végétalisation des terrains du très branché Grand Train et derrière le concept des « 48 h de l’agriculture urbaine » qui a invité, en mars dernier, tous les Parisiens à lancer la saison de jardinage en ville lors d'un week-end convivial et animé. Le 9 octobre prochain, La Sauge célébrera d’ailleurs la fermeture du jardin Grand Train, l’occasion de s’initier à l’art japonais des Kokédamas, à savoir des boules de mousse créatives. Bref, le green power a encore de beaux jours fleuris devant lui. 

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