Style : Boucher pas content
Nombre de joueur : de 2 à 5 (optimal 5)
Difficulté : Intermédiaire
Taux de réussite : X
English version : It’s coming !
Durée : environ 60 minutes
Des disparitions mystères frappent la capitale et la police promet une récompense à qui rapportera des informations. Un homme trouve des sacs étranges dans la poubelle d’un abattoir désaffecté, tout à côté de Voltaire. Désaffecté sauf que, la nuit, des lumières en traversent les vitres brisées. Un petit groupe d’intrépides se crée alors dans l’espoir de toucher l’argent ; suffit de sortir vivant de l’antre du boucher.
En plus de faire de l’esprit, il va vous falloir deux bonnes doses de sang-froid car l’abattoir n’est pas un escape traditionnel. Si vous avez toujours toutes les raisons d’aller vite dans la résolution des mystères, histoire de ne pas vous faire découper tout cru, le game master ajustera toujours la difficulté et les évènements pour ne pas vous laisser vous en sortir facilement. Le taux de réussite et le temps d’exécution importent peu, ce qui compte c’est de prendre le temps de l’histoire, de laisser surgir la peur. On apprécie autant de voir et (sur)vivre, que de comprendre et jouer.
Et les mécaniques ou objets à manipuler sont des choses si concrètes qu’elles s’ajoutent parfaitement aux ambiances d’horreur et d’urgence : rétablir les courants et les systèmes téléphoniques, se débarrasser du tueur, la communication avec l’extérieur par messagerie, etc.
Mais ce qui reste fabuleux, c’est cette magistrale écriture de l’espace, celle qui fait des endroits découverts un labyrinthe qui rend fou, qui oblige aux allers et retours, presque à la cartographie. Une cohérence de temps et d’espace brillante. Avec ce qu’il faut d’énigmes à résoudre plus tard, de courses effrénées et de jump scare. Un parfait slasher in real life.
Les « + » :
- La difficulté modulable en direct
- Le décor labyrinthe
- L’absence de timer stricte
- Ces jeux de lumière
- Une horreur fort bien dosée
Les « - » :
- L’espace d’accueil, trop hors du jeu
- Pas pour les fous du scoring
- Un boucher pas assez agressif
- Les sneakers du boucher-maître du jeu, roleplay ?
- A deux, faut avoir le cœur bien accroché