Style : VR Level 1
Nombre de joueur : de 2 à 4 (optimal 4)
Difficulté : Facile
English version : Yes!
Durée : 45 minutes
Alors que Virtual Room ouvre des salles dans le monde entier, on découvre dans la capitale le second chapitre de Time Travel, sa fameuse aventure coopérative en VR. On essaye de sauver le monde en voyageant dans le temps, chez les Aztèques, sous l’eau, dans le désert américain ou dans l’espace. Des décors réclamés par le public. De quoi faire plaisir, mais pas forcément créer un univers. La bonne ambiance de Futuroscope.
GRAND PUBLIC : c’est le mot d’ordre. Les mécaniques sont simples et la difficulté a été revue à la baisse. Pour sûr les joueurs rodés aux jeux vidéo ou aux escape game vont s’ennuyer sévère. Il faut dire que l’histoire est un prétexte à une aventure bac à sable où l’on préfère essayer les chapeaux de cow-boy plutôt que de résoudre les énigmes : l’art de faire perdre des minutes précieuses. Quoi qu’il arrive, vous verrez le bout de l’aventure car si le timer tombe à 0, vous passerez simplement à la « salle » suivante avec un nouveau chrono... Une politique « zéro perdant » qui ne plaira pas à tout le monde.
Aventure pleine de rebondissements visuels, ce Time Travel manque de fond, en plus de souffrir d’une direction artistique sans saveur. C’est une bonne démo technique. Et si ça reste l’endroit parfait pour faire découvrir la VR à tes parents, Virtual Room est désormais un peu en retard sur les références du genre. On nous promet un troisième chapitre plus difficile et mieux construit. On attend de voir.
Les « + » :
- visuellement ça claque
- une prise en main immédiate
- cet épisode western épique
- l’évolution de la physique au cours du jeu
- le côté accessoire et personnalisation
Les « - » :
- l’étiquette « grand public », la bonne excuse à tout
- entendre la musique de l’accueil quand tu joues (sérieux ?!)
- les consignes et conseils de l’accompagnateur, 0% immersion
- le best-of d’ambiances
- une difficulté au ras des pâquerettes
- une fin carrément bâclée