Style : Resident Evil 7
Nombre de joueurs : de 2 à 6 (optimal 4)
Difficulté : Intermédiaire
Taux de réussite : 55%
English version : Yes!
Durée : 60 minutes
Après une dispute qui tourne mal, très mal, un homme tue sa femme. Ne sachant pas quoi faire du corps, il va le découper en morceaux. Ne sachant pas quoi faire des morceaux, il va les manger et se découvrir une passion pour la chair et le sang. Pour toujours avoir de la viande fraîche il aura une autre brillante idée : créer dans sa maison un escape game. Serez-vous bientôt dans son congélo ?
On va être clair, You Have Sixty Minutes est le meilleur escape game qu’on n’ait jamais fait, et de loin. Il est aussi le plus gore, le plus fou, le plus extrême. À savoir avant d’entrer : ce ne sont pas seulement des épreuves mentales qui vous attendent, on va aussi vous malmener un peu. Bon n’ayez pas peur non plus (ou pas maintenant), pas de bobo à la sortie, pas de condition physique nécessaire, juste deux comédiens sadiques qui vont s’amuser avec vous. Le concept du living game plus vivant que jamais.
Une plongée dans l’horreur presque non simulée pour un scénario des plus jouissifs, des puzzles et mécaniques si parfaitement intégrés qu’on oublierait presque qu’il s’agit d’un jeu, des effets spéciaux hyper réalistes et des objets à manipuler qui changent de l’ordinaire... Tout ça autour d’une savoureuse mise en abyme qui mettra dans l’ambiance les plus roleplay d’entre vous. À faire une fois dans sa vie, quitte à en mourir juste après, quitte à en mourir pendant. Et si vous voulez une bonne nouvelle, sachez qu’une deuxième room est déjà en préparation. Pour celles et ceux qui survivent.
Les « + » :
- quand la session commence avant la porte d’entrée
- tellement de pièces, tellement de décors de furieux
- les sensations de chaud, de froid, de dégoût et toutes ces odeurs
- les interruptions du jeu par les comédiens
- OH MON DIEU CETTE TRONÇONNEUSE
Les « - » :
- il faut environ 11h pour s’en remettre
- globalement 7% de risque de faire un arrêt cardiaque
- quand est-ce qu’on pourra enfin maltraiter les comédiens ?
- si tu dors déjà avec une veilleuse la nuit passe ton chemin
- OH MON DIEU CETTE TRONÇONNEUSE, OH MON DIEU