Style : D.G.S.E. en mission
Nombre de joueur : de 3 à 5 (optimal 4)
Difficulté : Difficile
Taux de réussite : 30%
English version : Yes!
Durée : 60 minutes
Un scientifique vient de trouver la formule pour obtenir une source d’énergie infinie. Mais voilà, en pleine guerre froide c’est le genre de découverte qu’il n’est pas bon de laisser entre de mauvaises mains. Fine fleur de la D.G.S.E., vous voilà sur le départ et votre mission sera d’une importance cruciale. Pas de temps à perdre, direction les Balkans.
L’équipe de Quest Factory sait ce qu’elle fait et elle frappe fort. Son scénario et ses mécaniques sont d’une précision d’orfèvrerie. Rien que la salle de briefing met déjà joliment dans l’ambiance. Même si on a le droit aux immanquables codes et cadenas, les énigmes sont toujours parfaitement intégrées à l’histoire en cours. On manipule du coup des accessoires qui ont du sens et dans un ordre qui rend la progression bien immersive : les fouilles ne sont jamais gratuites, les interactions jamais dû au hasard et tout est fait pour rendre la coordination et la séparation des tâches payantes et ludiques. De l’orfèvrerie on vous dit.
Les allers-retours entre les salles sont bien pensés, ce qui permet de créer une tension exponentielle pour un final explosif ; ce moment parfait de laboratoire où il faudra vous-même jouer les scientifiques en utilisant les informations récupérées tout au long de la session. Et si tout se passe bien, vous aurez même le droit à quelques effets spéciaux savoureux (on ne vous en dit pas plus). Pour sûr l’un de nos moments les plus épiques en équipe. Pour sûr l’un de nos meilleurs escapes game.
Les « + » :
- la surface de jeu, ce qu’il faut comme il faut
- aucune redondance et des mécaniques poussées
- les actions d’équipe
- le maître du jeu qui se prend bien au jeu
- cette dernière salle-labo du démon
Les « - » :
- la vidéo d’intro quand même trop drôle pour être sérieuse
- quelques documents qui font peur : trop de chiffres, trop de noms, trop de pages
- l’absence d’un timer physique
- ça manque quand même de Balkans