En 1764, les premières pierres de l’église de la Madeleine ont été posées pour « terminer agréablement la rue Royale » qui faisait face au palais de la reine, le Palais Bourbon (aujourd’hui l’Assemblée nationale).
En 1806, Napoléon et sa manie de construire des édifices à la gloire de ses armées passèrent par là. L’empereur envoya des instructions de Pologne pour que Barthélémy Vignon transforme l’église de la Madeleine en « Temple de la Gloire » semblables à ceux qui existent à Athènes, entourés de colonnades. Après sa mort, la construction ralentit et le bâtiment, qui est alors redevenu une église, est consacré en 1845.
Si ni clochers ni croix n’indiquent de l’extérieur qu’il s’agit d’une église, une frise représentant le Jugement dernier orne l’imposant fronton. A l’intérieur, la nef est surplombée d’inattendues et impressionnantes coupoles. Les couleurs vives et les fines sculptures de marbre valent également le détour. Une fresque étonnante de Jules Ziegler évoquant 'L’Histoire et la glorification du christianisme' recouvre les 250 m2 du cul-de-four du chœur.