Pour qui ? Un amateur de bon café, prônant le Made in Paris !
Boire quoi ? Un café fruité d'Ethiopie
Après avoir bien bourlingué dans tous les coffee shops de la planète (Angleterre, Australie, Etats-Unis), les jeunes Thomas Lehoux (également proprio de Ten Belles) et David Flynn (ex-Télescope) sont revenus avec une envie immense, un désir viscéral : torréfier du bon café à Paris, en important directement les grains eux-mêmes. Faut dire qu'à l'époque, la Ville Lumière ne brillait pas pour ses jus de chaussettes, rappelez-vous (spéciale dédicace aux cafés Richard ou Malongo). Fin 2013, ils co-fondent donc cette petite Brûlerie artisanale perchée sur les hauteurs de Belleville. Qui depuis — cocorico ! — approvisionne un grand nombre de cafés parisiens, en France, et même en Europe. Voilà pour l'historique.
A la Brûlerie de Belleville, on met l’accent sur la rotation des crus en fonction des saisons, le maître mot étant la fraîcheur des arômes, mais aussi leur qualité et leur variété. Rwanda, Costa-Rica, Honduras et Brésil constituaient les régions principales lors de notre passage. Chaque pays développe ses propres saveurs, plus épicées et fruitées en Afrique, plus boisées, aux touches caramélisées et cacao, en Amérique du Sud. Stockées dans des toiles de jute, les fèves sont torréfiées sur place par une belle machine hollandaise, ce qui garantit là encore une véritable fraîcheur du produit.
Soigneusement sélectionnés, les cafés proviennent de petits et moyens producteurs, dont les noms sont affichés sur les paquets de 300 g, vendus en moyenne entre 15 et 20 €. La taille des paquets est calibrée pour durer six semaines quand ils sont consommés par des buveurs réguliers (au-delà les arômes disparaissent). Pour s’en rendre compte, n’hésitez pas à réserver une Masterclass cupping un samedi sur le site Internet de la boutique. La rencontre vaudra le coup, même si le café n’est pas votre tasse de thé.