A deux enjambées de la rue des Rosiers, de l’As du fallafel et de sa queue à rallonge (merci Lenny Kravitz), ce pitamaniaque ouvert en 2013 continue d’enjailler tout Paris et ses alentours. La raison ? Calqué sur le Miznon originel, imaginé par la super-toque télavivienne Eyal Shani, le spot la joue gentiment bordélique avec ambiance survoltée, grande cuisine ouverte, sono à fond les ballons et légumes qui pendouillent au comptoir.
Prenez votre dalle en patience ! Passé la (longue) file qui s’étend sur le trottoir, vous allez en avoir pour votre argent grâce à un menu bien fichu crayonné sur l’immense tableau accroché au mur. Pas de pitié pour les pitas (7,50 € à 12 €) : au poulet (peau qui croustille et chair ferme très goûtue), au poisson doré (notre préférée avec sauce tomate et tahini) ou à la ratatouille (si si), toutes valent le coup de croc ! Le hit de la maison ? Le kebab d'agneau : une pita moelleuse à souhait, débordant de boulettes fumantes (en réalité un mix de bœuf et d'agneau, d'où ce côté ultra-tendre), nappé d'une petite sauce des familles (ail, citron) et d’une base de tahini garnie d'herbes (menthe, coriandre, persil)…
Pour accompagner le tout, des sides légumiers bien foutus – chou-fleur grillé (6,50 €) ou patates douces carbo (5,50 €). Bémol : la bière, pas terrible – italienne Peroni (4,50 € les 33 cl) ou israélienne Goldstar (5 € les 33 cl) Et le manque cruel de places quand la terrasse est rangée.
Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !