© Double Dragon
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13 plats ou menus qui nous ont aidé à survivre en 2020

Hommage à ces plats et menus de restos parisiens, qui nous auront aidé à tenir bon en 2020... Notamment en confinement !

Tina Meyer
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Ah 2020... Année pour le moins mouvementée ! La bonne nouvelle ? A Paris, ça aura paradoxalement été l'année où la gastronomie s'est complètement réinventée. Les clubs et musées sont devenus des restos, les frontières très académiques se sont effacées peu à peu et de cool hybrides ont fleuri un peu partout. Le restaurant est même (parfois) devenu un festaurant

A l'aune d'un tant attendu déconfinement, hommage aux meilleurs plats et menus de restaurants parisiens, qui nous ont aidé à tenir bon... Notamment en période de confinement (rounds 1 et 2) ! Après les 75 plats iconiques qui font Paris et les meilleurs restaurants en livraison/ click & collect, découvrez les plats ou menus qui ont compté en 2020.

13 plats ou menus qui nous ont aidé à survivre en 2020 à Paris

La barre Choco-Relax au CBD de la boulangerie SAIN

Big up à Anthony Courteille, mitron en chef de SAIN (classée parmi les meilleures boulangeries de Paris)… Et dealer de bien-être : Canal Saint-Martin, la toque a imaginé une gamme de douceurs… aux fleurs de CBD bio. Infusées dans les préparations, lesdites fleurettes passent crème ! Comme cette barre Choco-Relax (8,50 €), posée sur un biscuit à la fève Tonka, avec gourmande ganache aux deux chocolats, infusée au CBD Orange Bud… L'arôme intense de fleur de cannabis sativa détonne avec son parfum piquant d'agrumes. C’est d’la pure bébé ! Une "sensation de relaxtion", comme une "fatigue bienfaisante". Ou comment planer à la PNL, et faire redescendre la pression en pleine crise sanitaire. Zen restons zen ! 

La collab improbable Septime X Dumbo

Le burger le plus attendu de l'année ! Une édition ultra-limitée entre l'étoilé dépoussiéré Septime et le king du smash burger Dumbo. Le "Septime Cheeseburger", c'était ce featuring anthologique où, moyennant 9 €, vous croquiez le Graal ! Entre deux potato buns, un combo bœuf maturé (de chez Huguenin, boucher-star de Rungis !), des tranches d'american cheese, de la laitue iceberg, des oignons, une graine de moutarde en pickles... Le tout lié par la mystérieuse sauce Septime. On a kiffé : le côté comfy food, la surprise de cette collab inattendue, et le prix, plus que sage ! 

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Le poulet Karaage de Haikara (et leur régressif gyoza XXL !)

En 2020, au jeu des chaises musicales, le Chambre Noire d'origine (bar à vin sis au 82 rue de la Folie-Méricourt, 11e) est devenu Haikara : un resto pop-up cornaqué par le chef japonais Sho Miyashita (Munchies). Parmi les plats qui ont marqué 2020, impossible de ne pas citer leur porn gyoza XXL, totalement décadent (fourré d'un steak mœlleux), et ce poulet frit japonais terriblement addictif et parfaitement cuit (tendre au cœur, croustillant à l'extérieur)... Mention spéciale pour la sauce mayo, dangereusement addictive ! 

Les pizzas du Chateaubriand & du Cave

Chateau...Brillant ! C'est un des restos parisiens qui aura le mieux su se réinventer en période de crise sanitaire. Round 1 : lors du premier confinement, le Chateaubriand, 9e meilleur restaurant du monde au classement World’s 50 Best (2011), régulièrement classé parmi nos restos parisiens préférés chez Time Out, se met à vendre des sandwiches mitraillette dans son annexe mitoyenne (la cool cave à vins naturels Le Cave). Ra-ta-ta ! Pour une poignée d'euros, le sniper Iñaki Aizpitarte balance du lourd. De quoi flinguer cette saleté de virus ! Egalement au menu, des plats sous vide prêts à cuire, à prix tenus en laisse : entrées dès 7 € et plats du jour entre 13 € et 20 €. La nouveauté de ce deuxième confinement ? Le restaurant s’est transformé en pizzeria ! Idée de génie : le chef keupon a installé au beau milieu de la salle fermée au public un four à pizz’ électrique qui dépote de la disquette romaine à prix mini (9 € à 12 € la pizza). (Feu) Maradona likes this !

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Le beignet crème brûlée de Mamiche

Pouvait-on imaginer plus diabolique ? Dans le genre bien cochon, ce beignet mutant façon crème brûlée remporte le prix de l'invention la plus indécente de l'année (bon, ex-æquo avec la babka glacée de Babka Zana !) Pour cause : l'enrobage craque sous la dent, imitant le bruit de la cuillère au resto lorsqu'elle explose la fine couche de sucre caramélisée d'une crème brûlée... Puis, deuxième effet Kiss Cool ! On mord dans un dodu et mœlleux beignet, fourré de crème pâtissière. Hashtag #ToutDansLesFesses.

Le menu en quatre temps de Mokoloco, meilleur bon plan à la maison

En 2020, les coolosses Moko Hirayama et Omar Koreitem ont récidivé avec Mokoloco, petit frère du désormais mythique Mokonuts. A l'origine, lors du premier confinement, un spot street food qui élève haut l’art du sandwich. Surprise ! Lors du deuxième confinement, on a vu arriver des packs repas gastronomiques, en quatre temps, pour...35 €/personne ! Miam miam : le labneh signature, et ce moghrabieh, couscous libanais normalement au poulet, revisité ici à grand renfort de tentacules de poulpe grillé ! A commander aujourd'hui encore en click & collect ou livraison sur mokoloco.fr.

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Le Silencio Pop up et son menu turnover de cool chefs

Début septembre 2020, un Silencio Pop-up naissait à Saint-Germain-des-Prés. Le concept du spot ? Lynchien en diable : le club le plus hype de Paris mutait en resto éphémère, avec une carte imaginée à distance par 5 chefs venus des quatre coins de l’Europe. Sur place, les plats étaient réalisés par une tierce personne : la cheffe Chloé Charles. Reconfinement oblige, fin octobre le Silencio s'est carrément invité chez vous ! Chaque semaine, livré à votre porte ? Un nouveau menu complet (entrée/plat/dessert) mitonné avec amour par un(e) chef(fe) en vogue. Pour 34 €/personne, tout prêt, y'a plus qu'à réchauffer ! Ah ces artichauts de Mathieu Rostaing Tayard, cuits à la sauge, sertis de cèpes frais de saison, le tout arrosé d'un dingo jus à la badiane fraîche et câpres. Ou son réconfortant collier d'agneau, sauce vin rouge iodée à l'oursin, posé sur une crème de pois chiche et fenouil ! Mention spéciale pour la livraison éthique (via TipToque), et le packaging (de jolies boiboîtes origami). 

Le lièvre à la royale à emporter de Masahiro Kawai (Chez Michel)

Un lièvre à la royale, on en rêvait ! Malheureusement, à l'automne 2020, saison phare de ce plat bien franchouillard, le reconfinement nous est tombé dessus (ouch). Mais Masahiro Kawai, disciple d'Yves Camdeborde, aux manettes de Chez Michel, a retroussé ses manches ! Fidèle à sa cuisine de mère, ou plutôt mère-grand, qui réconforte l'âme, il nous a soigné aux petits oignons avec sa version gastronomique, dispo en click & collect. Gourmand, copieux, d'une technicité irréprochable...  

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Les boobs vapeur de Double Dragon !

En pleine crise sanitaire, on aurait voulu y rouler notre tête dedans. Ah cette mœlleuse paire de boobs surmontée d’un téton rouge... Le terme de porn food n'aura jamais aussi bien porté son nom ! Double Dragon, deuxième resto des sistas Levha (voir la bio de Tatiana ici) est connu pour remixer à sa sauce bistronomique des spécialités asiatiques, en mode dirty finger food. Ici il s'agit de brioches vapeur philippines Siopao, twistées et farçies au porc d'Auvergne, confit et caramélisé... Ultra-régressif !

Les very good tripes à prix cadeau de L'Amarante 

Un des plus grands réconforts parisiens en période de (re)confinement. A Bastille, même au plus fort de la crise, les fourneaux de ce génial bistrot n'ont pas cessé de tourner à plein régime, pour la vente à emporter et la livraison. Chapeau et merci au superchef Christophe Philippe qui nous a donné tant d'amour à grands coups de plats ultra-réconfortants. Dispo en click & collect ou livraison, les tripes légendaires (10 €), un succulent ris de veau fermier rôti entier (20 €) et LA tendrissime joue de veau-signature (13 €) – mijotée 30 longues heures siouplé. La garniture est incluse dans le prix (purée de pommes de terre ou légumes).

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Le Billi-O-Fish de Billili

Hommage au MacDalle de notre enfance, ce dodu bun au poisson abrite une tranche d'églefin bien panée (et sourcée !)... Tortorée avec amour par Thomas Brachet, cuistot des Arlots et du Billili - où le plat a littéralement créé l'émeute. Canaille en diable !

Le kit tribu de Bouillon Pigalle... à prix défiant toute concurrence !

Cette année, ce n'était pas un mais deux Bouillon (Pigalle et le tout nouveau République) qui réconfortaient les Parisiens confinés, affamés et fauchés ! A se faire livrer chez soi via Epicery : leurs bons p’tits plats à la carte, et surtout ces packs famille : 60-66 € le panier pour quatre personnes ! Royal pour nos faims de mois difficiles. De même que leurs formules bistrot (plat/dessert ou entrée/plat) à 8,80 € et menu complet à 10 balles, toujours dispo en click and collect ici. Bien vu : la possibilité de rajouter à la commande vins, cafés et surtout pain... avec cette tuerie de miche Poujauran, habituellement réservée à la restauration (4,50 € les 500 g) !

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La babka glacée de Babka Zana

C'est le genre de glace à vous faire tourner la boule. Babka Zana, la boulangerie levantine totalement monomaniaque de la babka, petite brioche tressée originaire de l'Est, lançait en juillet dernier la toute première babka glacée de la capitale. Kezako ? Tout simplement une sorte d'ice-sandwich, un peu comme la fameuse glace de Palerme servie dans une brioche (pour ceux qui sont allés en Sicile). Etape 1, vous choisissez un de leurs succulents babka rolls, testés et approuvés par votre guide préféré : chocolat/noisette, pistache/fleur d'oranger, halva/citron, cannelle/muscovado... Etape 2, ce dernier est coupé en deux, et garni minute d'une onctueuse crème glacée naturelle (halva et éclats de pistache), turbinée chaque jour avec amour par le Bac à Glaces. Il fallait compter 6 € pour ce combo bien fatou et pas très summer body friendly... Mais si bon !

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