42 degrés

Non 42° n’est pas la chaleur qui règne dans le restaurant, ni une référence à la chanson de Jean-François Maurice, mais la température maximale à laquelle seront cuits vos aliments dans cette discrète adresse vegan. Au-delà la cuisson altère la valeur nutritive des aliments nous explique la carte. 
Pour un non-initié, manger vegan c’est découvrir un monde complément farfelu. Perdre ses repères gustatifs aussi. L’habituelle tomate mozza se mue en « Green Zebra Rawzarella de cajou à la menthe » soit une tomate fourrée d’une crème noix de cajou, accompagnée d’un morceau de pain cru à base de graines de lin et déshydraté. Le burger est entouré de deux beaux champignons qui remplacent le bun et le steak est à base de tournesol, graines de lin, épinards tomates. Etonnant mais gourmand. Alors que la noix de cajou remplace le fromage frais de l’excellent cheesecake à l’orange confite. Meilleur que celui servi dans de nombreux restos. Quand la contrainte force à la créativité. On est tellement bluffé qu'on demande à voir l'engin qui sert à confectionner pas mal de ces plats crus : le déshydrateur, sorte de four qui extrait l'eau des aliments. Service tatoué, sympathique et hyper pédagogique. Prix assez élevés à la carte, préférez la formule du midi.