Pour qui ? Ceux qui veulent amener la Méditerranée à eux, à défaut de prendre des vacances cet été.
Plat culte ? Le poulet au ras el-hanout acoquiné de légumes printaniers.
Nous avions Adar dans nos radars depuis quelque temps. Après avoir plus ou moins harcelé le chef, Tamir Nahmias, Israélien passé par Fulgurances, pour connaître la date d’ouverture de son nouveau resto-traiteur ancré passage des Panoramas, bingo ! On y était. L’idée ? Proposer à la fois des plats frais et colorés à emporter tout au long de la journée, et permettre aussi de les boulotter sur place au déj' (une quinzaine de places assises), moyennant un billet de 20 balles pour une entrée et un plat.
Top départ avec un joyeux bazar de mezze à partager, tous bien dressés : tarama onctueux et goûtu, frais taboulé de fèves et petits pois, focaccia aux oignons et anchois façon pissaladière, moelleuse comme un coussin, ou encore salade de choux marinés au gingembre, pleine de croquant et de pep's. De quoi faire entrer le soleil dans l’assiette (coucou Julien Clerc) ! Un cran au-dessus encore, les plats qui voyagent entre terre et mer : délicieux poulet au ras el-hanout, pois chiches, ricotta fumée et artichaut pour l’un; tendre poulpe aux petits pois, fèves et pommes de terre pour l’autre... A moins que vous ne craquiez pour le méli-mélo de salades végétariennes hautes en couleur. Côté nectars, on glougloute des jus de fruits de la maison italienne Marco Colzani (4,50 €), une pale ale de la brasserie Deck & Donohue (5 € la pinte) ou encore un ballon de pet' nat’ Pif Paf (7 €).
En bon passionné de pâtisserie, Tamir Nahmias balance en (unique) dessert une coupe de fraises justement sucrées, câlinées par une pâte de pistache décadente, le tout surmonté d’une crème fouettée au fromage frais (6 €). Sublime. Y a pas à dire : Adar, c’est dar !