Pour qui ? Les amateurs de pizzas fines.
Pizza culte ? La ’Nduja (14 €) : sauce tomate de Sicile, fior di latte, ’nduja (chair à saucisse piquante), ricotta di bufala, oignons rouges et nouveaux
Un espace immense à deux pas de la mairie du 10e, avec murs décapés, large terrasse vitrée et lustres rétro-design. Une devanture plutôt sobre qui cache, sachez-le, une très bonne pizzeria. Car oui : outre les tentacules de poulpe grillées au feu de bois et la burrata bien crémeuse en entrée, outre les pâtes (pappardelles et tagliolini) la grande spécialité de Matteo Toson, le maître des lieux, ce sont les pizzas. Façonnées dans les règles de l'art : pâte maison concoctée à base d'une farine de blé tendre bien connue des pizzaiolos italiens -la fameuse manitoba... Laissée reposer trois à quatre jours, puis badigeonnée d’une sauce à la tomate de Sicile signée Cédric Casanova (La Tête dans les olives)... Et enfin cuite au feu de bois à plus de 400°C.
A vous ensuite de décider des ingrédients : chair à saucisse piquante (n’duja calabraise), saucisse artisanale au fenouil (salsiccia), anchois confis ou encore chorizo ibérique. Comptez entre 9 et 17 € la pizza, et entre 4 et 10 € les entrées -à partager et généreuses. Une chose est sûre : vous ne verrez aucune croûte abandonnée dans l’assiette. Et pour s'hydrater la glotte ? Bière artisanale parisienne (La Goutte d’Or) ou ballon de blanc minéral du Piémont (Quattrocento Cascina Zerbetta). D'ailleurs ! Plutôt que de vous ruer sur les desserts assez anecdotiques, jetez un coup d’œil à l’encyclopédique carte des vins qui mêle vins français, espagnols et italiens au verre et à la bouteille. Buon appetito !