Au Bon Coin (18e)

Pour qui ? Les amateurs de bonne bouffe franchouillarde à prix sages.
Plat culte ? Les farçous, des beignets aux herbes et aux blettes tout droit venus de l’Aveyron.

Avec son resto, son bar à vin et son épicerie fine « La boutique du Bon Coin », l’annexe mitoyenne, Au bon coin est devenu le QG incontesté des habitants du quartier. A l’intérieur : bar et tables en Formica, sol en mosaïque, banquettes en vinyle rouge… Une déco dans son jus qui vous donne l’impression de débarquer chez vos grands-parents. Et comme chez mamie, ça fleure bon le beurre et l’ail… La mamie, elle est d’ailleurs bien en cuisine à couper des patates à un rythme effréné pendant que la serveuse, torchon sur l’épaule vient prendre la commande. Service sans chichi mais efficace.

Dans l’assiette c’est à la bonne franquette. Pas de recettes détox ou alambiquées mais une cuisine de terroir aveyronnaise. Du gras, enfin ! En entrée : terrine de campagne juste poivrée (4,90 €) ou farçous moelleux et bien dorés (6,80 €), de quoi faire aimer les blettes aux plus réticents. On enchaine avec un magret de canard à l’orange (14,80€) et un pavé de bœuf (14,80€), bien cuit mais un peu dur. Heureusement la sauce au poivre, pleine de crème et de fond de veau, rattrape tout. En accompagnement : haricots verts et pommes sautées maison à tomber. Fondant au chocolat (5,80€) ou tarte aux fruits rouges (4,50€) pour finir. Le tout arrosé d’un verre de pinard à 3,50 euros, une affaire !