Pour qui ? Un(e) branché(e) fondu(e) d’Afrique de l’Ouest
Plat culte ? Le mafé de Maman (bœuf fondant, sauce parfaite)
Des bons restos d'Afrique de l'Ouest à Paris, il y en a un paquet. À quelques numéros de l'Hôtel Grand Amour, celui-ci déboîte avec sa déco design : suspensions et minitabourets en rotin, imprimé wax, fresque arty de Mandela à l’entrée… Trentenaire d’origine malienne, le chef Fousseyni Djikine a troqué son costume de consultant pour les fourneaux. Une affaire de famille lancée en juillet 2017, avec frérot au service et papa en maître de salle.
La carte ? Plutôt axée Sénégal, Mali et Côte d’Ivoire. Mafé, yassa et tiep à l’honneur donc (aussi en version végane), avec de temps à autre quelques surprises. Comme ce midi-là, un réconfortant matoké ougandais : bœuf mijoté sauce tomate flanqué de bananes plantains fondantes et de frites de manioc plus sécos (13 €). Pour faire glisser, zéro alcool mais jus de bissap maison à base de fleurs d’hibiscus ou rooibos glacé bio de la marque sud-africaine Bos (3 € la pièce). On termine avec des beignets aux agrumes pas folichons. Pâte compacte, pas assez zestée, avec un goût prononcé de levure chimique, que la confiote d’hibiscus peine à dissiper. Autre bémol : l’attente (20 minutes pour un plat à puiser dans une marmite chaude).
Le plus : à emporter, crème de saka-saka, purée de piment, thés de la marque sud-africaine Cape and Cape… Repartez le sac plein de produits fins africains !