« Des pâtes, il me faut des pâtes », nous répétons-nous depuis ce matin 8h, heure à laquelle nous nous sommes réveillé avec une envie de spaghettis dévorante. Et, on doit vous l’avouer, ce n’est pas la première fois que cela nous arrive. Oh oui, combien de fois avons-nous eu envie de nous attabler à midi devant un bon plat de pastas. Le souci, c’est que nous ne vivons pas dans un film d’Ettore Scola. Ni même dans n’importe quelle ville italienne où les pâtes des trattorias nous paraissent toutes sublimes à nous, novices parisiens, qui les dégustons trop cuites et parfois même avec de la crème fraîche. Hérésie.
Une solution ? Courir chez Bocca Rossa, adresse douillette du 5e, avec ses bouteilles de vin au mur, son comptoir central débordant de produits appétissants, sa dizaine de tables en bois et sa petite cuisine du fond sur laquelle est inscrit à la craie « Make pasta not War ».
Ici les pâtes fraîches sont fabriquées tous les matins et se matérialisent ce midi-là en de sublimes spaghettis maison à la sauce tomate ricotta olives (un plat du jour à 10,90 €). « Un casa senza vino è come un giorno senza sole » indique la petite affiche sur notre droite. Pas faux, et en plus il pleut des cordes, nous commandons donc presto un verre de vin (3 € dans le menu du jour) : un rouge de Lombardie biologique (Castello Di Stefanago) puissant et fruité. Le tiramisu au chocolat noir crémeux à mort finit de nous convaincre. Un pranzo molto particolare.