Pour qui ? Un palais exigeant, à qui on ne la fait pas en matière de crêpes et galettes !
Crêpe culte ? La Breizh Tsukemono, galette japonisante, aux légumes fermentés, ou la crêpe à la poudre de soja kinako, sucre noir d’Okinawa et glace matcha.
L'histoire de cette institution bretonne lancée par Bertrand Larcher commence à Cancale, et s'étend jusqu'au Japon. A Paris, après un premier établissement dans le Haut-Marais (2006), il a fallu attendre 2017 – plus d'une décennie ! – pour qu'un deuxième opus voit le jour, cette fois dans le très touristique carrefour de l'Odéon avec une solide option terrasse.
La différence avec l'adresse mère ? Le décor : des tables plus espacées, un côté plus cosy et contemporain (banquettes orange Hermès, suspensions épurées, croquignolette terrasse…) Sans surprise, on retrouve les mêmes produits frais et bien sourcés, issus d’une agriculture durable et paysanne : farines de sarrasin bio, moulues à la pierre, et garnitures de première bourre. A vous galettes fourrées, roulées puis découpées en tronçons (« Breizh Rolls »), ou crêpes et galettes japonisantes à l'instar de cette détonnante Breizh Tsukemono aux légumes fermentés ou de cette gourmande crêpe à la poudre de soja kinako, sucre noir d’Okinawa et glace matcha.
Fâché(e) avec le billig ? Rabattez-vous sur la soupe au sarrasin, la poitrine de porc au miel de sarrasin sauce gingembre, les fruits de mer (langoustines, huîtres de Cancale)… Et si vous n'aimez pas le cidre (une vingtaine de références artisanales), vous trouverez quelques belles quilles pour tchin-tchiner à la parisienne : sancerre de Riffault, syrah de Cecillon (6-7 € le verre).