Pour qui ? Les nostalgiques du début des années 2000, les fans de décors de cinéma et les amoureux de brunchs gargantuesques & internationaux.
Le plat culte ? Le buddha géant. Ah bon, ça ne se mange pas ?
1996 : Phil a 28 ans, plein de pognon et des copines mannequins qu’il arrose de bouteilles de champ. 2016 : l’oncle Philou a pris un peu de bide. Dans son appart sur le champ de mars, il accueille ses petits neveux dans son jogging en velours blanc. Il se dit que sa jeunesse faste ressemble un peu à l’endroit où il aimait faire les 400 coups à la fin des années 1990 : le Buddha-Bar… Maintenant, il y traîne plutôt le dimanche, pour le brunch tiens par exemple, dans une ambiance toujours aussi internationale mais bien plus populaire et familiale que dans ses jeunes années.
Les jet-setteurs volatilisés, cet hôtel-bar-restaurant a dû se réinventer pour retrouver une clientèle. Alors à quoi ressemble un dimanche matin dans cet endroit, certes un peu suranné mais toujours aussi impressionnant avec sa déco foisonnante et sa salle immense où trône toujours l’énorme buddha doré ? De très grandes tablées familiales, une population internationale et un banquet gargantuesque. Le service est simple et charmant, le buffet déborde de mets, pas incroyables mais franchement honnêtes, comme ces bagels, cette cream cheese, ce saumon fumé ce rosbeef, ces œufs brouillés, ces pommes de terre, cette charcuterie, ces nouilles sautées, ce poulet grillé, ce riz, ces crevettes au lait de coco, ces fruits que l’on trempe dans une fontaine de chocolat, ces pancakes… A 16h, Philou rentre chez lui à pied en disant que tout de même, il ne perdra jamais son petit goût pour la démesure.