“Petits plats et platines”, “Tapas un disque ? ”, “Sillon allait manger ?”… Côté titres, pour Cadence, on en avait sous le pied. Car oui, ce cool bistrot qui a la patate sur l’avenue Parmentier porte autant d’importance aux assiettes qu’aux vinyles ambiançant la salle (et décorant les jolis murs tôlés). Le projet a germé chez deux potes en reconversion, Jérémie Zeltner et Paul Auger, complices du collectif Sixoclock, diggers de pépites et chamans des warm-up de bien des bars. Associés à l’Anglais Joshua Gibbons au piano, ils délivrent une formule déjeuner de compète (22 € entrée, plat, dessert).
A la partition ce midi-là, un trio d’arancinis aux poivrons, électrisé par un aïoli endiablé puis une fondante poitrine caramélisée, nidifiant dans un buisson de choux rouge braisé et des carottes en pickles. Avant de terminer avec une panna cotta aux figues, plus simple et efficace qu'un morceau des René Binamé.
Le soir, ça bascule en tapas (9-14 €) genre des scotch eggs, ou du risotto aux artichauts… Et le samedi s'ajoute un DJ copain qui vient pousser les potards. La carte des vins gambade largement dans le nature (28-45 € la bouteille) comme avec cet anjou du domaine Mosse ou le languedoc Up blanc de la collab Zulu Wine et Danjou-Banessy. Bref, Cadence, on (bp) aime.