Il y a foule chaque midi pour mettre la main à la pasta chez Capucci. Avec ses murs de pierre nue, ses chaises d’école et son escalier en fer, l'osteria, spécialisée dans la pasta fresca, se la joue austère indus’. Heureusement, l'accueil chaleureux de l’équipe depuis la cuisine ouverte adoucit l’arrivée.
Le menu déroule des classiques italiens. On commence donc avec une burrata des Pouilles (12 €) molto cremoso, en compagnie, aérienne, d’une foccacia de compète. Du pain bénit ! Parmi les pastas, on opte pour les rigatonis à la crème de parmesan et pistaches torréfiées (16 €), plat phare de la maison. Portion XXL mais la crème de parmesan sent plus la crème que le parmesan, tandis que le speck manquait, lui, de nous casser une molaire. Seules les pistaches relèvent le goût, ce qui fait un peu (pis)tache pour un plat de pâtes. En dessert, le tiramisu (7 €) ne remonte pas vraiment la pente avec sa crème mascarpone bien légère. Mais la délicatesse du financier au beurre de noisette et Nocciolata (7 €) permet de terminer en beauté ce repas en demi-teinte.
Sur la carte des vins, toujours servis au verre (7 €), défilent un Corvo de Sicile, en rouge, un nero d’avola, et en rosé, un Diane de Maison Ventenac. On se laisse tenter par la citronnade maison (6 €), qui nous envoie directement sous le soleil sicilien. C’est déjà ça de pris.