Pour qui ? Ceux qui aiment la bonne bouffe et le bon pinard (tout le monde donc).
Le plat culte ? Les viandes mijotées de longues heures en cocotte.
Nicolas, le propriétaire, nous accueille avec son sourire timide dans un lieu à son image, simple et chaleureux. Pas de chichis, on s’assied sur des chaises de bistrot parfois un peu bancales ou en terrasse, à côté d’anciennes tables d’écoliers.
Chez Hipolène n’a pas la prétention d’être le nouvel endroit estampillé the place to be. Ici, la cuisine est simple et le menu varie au gré des saisons et de l’inspiration du chef, Camille. En entrée, un carpaccio de daurade assaisonné avec du jus de citron vert et servi avec de fines tranches de fenouil, des noisettes et des graines de sésame torréfiées (8 €). C’est frais, ça remet d’aplomb après une courte nuit. On arrose le tout d’une Biolégère de la Brasserie Dupont (3,50 €). Vous pouvez aussi choisir parmi les bonnes quilles nature que propose notre hôte, toutes exposées sur les étagères. Au verre, une sélection courte et efficace entre 4 et 6 €.
Pour se réchauffer, un beau morceau de palette de cochon mijoté avec du boulgour et des châtaignes (15 €). Le bon gras fond légèrement dans le bouillon. Nicolas nous apporte une cuillère, il ne faut pas en perdre une miette.
On se croirait à la maison. C’est en tout cas ce que l’on rêve de retrouver dans son assiette le dimanche midi (et tous les autres jours).