Pour qui ? Un recalé(e) du resto de David Toutain (à deux pas)
Plat culte ? L’incontournable hommos (purée de pois chiche au sésame) du chef
C’est une adresse ultra-connue du quartier. L’endroit où bien manger pour pas trop cher le midi. D’ailleurs mieux vaut réserver : à midi et demi, il n’y a plus une table de libre. La devanture n’a rien de spécial et la déco de la toute petite salle est un peu passée. Mais qu’importe, ce n’est pas pour ça qu’on vient. Ce qui attire tout le monde ici c’est la cuisine libanaise délicate et authentique du chef. Nagi Farès, natif de Chouf, un ex du Crillon période Jean-François Piège.
La carte est très (très) fournie. Du coup, pour s’y retrouver et goûter des choses variées, mieux vaut opter pour une formule (entre 14 et 18 €). Plusieurs mezzés au choix, des brochettes, un thé et un dessert.
On choisit l’incontournable hommos (purée de pois chiche au sésame du chef), et on ne le regrette pas. On savoure également un moutabal (caviar d’aubergine) bien fumé, parfaitement équilibré. Et pour un peu de fraîcheur, le labneh, un délicieux fromage blanc battu. Avec ça, on déguste une brochette de poulet (taouk), moelleuse et savoureuse. Et on termine sur une note sucrée avec deux baklawas vraiment délicieux. Le petit plus de l’établissement qui donne vraiment envie de revenir : la qualité du service, rapide, aimable et de bon conseil. Ainsi que le choix de vins libanais pour satisfaire notre curiosité !