Pour qui ? Les amateurs de couscous du 20e et d’ailleurs
Plat culte ? Le couscous royal pour les plus solides, le tajine agneau pruneaux amandes pour les esthètes
Commençons par les contraintes : Younice ne prend pas la carte bleue. Younice ne vend pas d’alcool (mais le vôtre est le bienvenu). Younice a ses habitués, et y aller sans réservation c’est la garantie de se retrouver au jap’ d’à côté (qui fait pas rêver). Ces précisions faites, on se pose dans une banquette dont il sera très difficile de décoller, et on passe aux choses sérieuses.
Chez Younice, tout est affaire de chaleur : chaleur de la harissa qui réveille la harira, douce et épaisse soupe marocaine de féculents (4,50 €), chaleur du tajine (le combo agneau/pruneaux/amande est un must, 13,90 €) qui arrive brûlant -et avec semoule à volonté siouplé-, chaleur du thé à la menthe servi tout au long du repas (0 €, en tous cas ce midi-là), chaleur du sourire du serveur.
Younice ne « revisite » ni le couscous ni les tajines, c’est 100% tradition 100% maîtrisé, et il n’y a rien de révolutionnaire. Cadeau bonus, ces choses plus si fréquentes à Paris : le confort, la gentillesse, la garantie de repartir en n’ayant plus faim. Surtout si pour finir, vous craquez pour la parfaite crêpe marocaine au miel (4,50 €), dernier baiser sucré avant de s’en aller. Le midi, possibilité de se serrer dans une formule à 11 €, zaalouk (purée d’aubergine), couscous ou tajine simple et orange à la cannelle. Tout simplement.