Pour qui ? Les paniers percés en quête d’un brunch pas cher et les inconditionnels du goûter.
Produits culte ? La tarte à la crème (3,80 €) ; le chou chocolat, dense (3,50 €) ; le sablé nature ou chocolat (2 €).
Il a tenu la mythique boulangerie Ganachaud (parmi les meilleures baguettes de Paris) et été pâtissier pour Hélène Darroze... Benoît Castel est une sacrée pointure. Après sa boulange de Ménilmontant, et celle, voisine, de Jean-Pierre Timbaud (11e), le chef pâtissier récidive et signe, toujours dans son fief de Ménilmuche, un troisième opus.
Objectif ? Réhabiliter le petit-déjeuner à la française, avec toujours cette démarche sincère et sérieuse d’artisan (levain, farines sourcées, colorants 100 % naturels…) Croquignolet, avec sa façade vert d’eau et sa superbe fresque d’époque 1930 couvrant murs et plafond, le spot squatte une boutique classée, datant de... 1914 ! Avec, à l'intérieur, comme un air de maison de campagne : vieux buffet et mobilier en bois patiné, cheminée en marbre surmontée d’un grand miroir dans la salle du fond (plus intimiste).
La carte ? Ramassée, et surtout à taro réglo : costaud porridge au lait d’amande et flocons d’avoine (5 €) ; gourmand yaourt maison/granola/miel (5 €) ; orgie de pancakes salés avec œuf bio et bacon (9 €) ; brioche perdue comme notre fessier (6 €)… De quoi bruncher sans casser le billet de 20.
A piocher dans la vitrine réfrigérée : pain au chocolat (1,40 €), croissant pur beurre (1,20 €), superbe brioche nature (3,10 €)… Et tous les must-eat du bonhomme : régressive tarte à la crème (3,80 €), intense chou chocolat (3,50 €), superbe sablé nature ou chocolat (2 €). Seul ombre au tableau : zéro effort sur le café (Lavazza ; 2-5 €), alors que le spot se promet "coffee shop". Dommage...