Update mai 2020 - Jean-François Pantaleon parti à Nantes ouvrir Roza, Beatriz Gomez (ex-Neva Cuisine dans le 8e) officie désormais seule au piano, proposant une carte de plus en plus influencée par ses origines mexicaines.
Pour qui ? Un(e) néo rétro
Plat culte ? L'indétrônable brioche cannelle et caramel, flanquée d'une boule de vanille (à commander en début de repas, 12 €)
Le tout premier bistronomique des Batignolles, sorti de l'œuf en... 2014 ! Une façade d'angle entourée de verre, lumineuse à souhait, avec terrasse pour les beaux jours. Au rez-de-chaussée, plantes suspendues sur fond de cuisine ouverte... A l'étage, une grande salle cosy en bois blond, avec vue imprenable sur le parc.
Au fil des ans, ce qui fut jadis une ancienne et immense friche industrielle (ex-dépôt de marchandises de la SNCF), a donné naissance au parc Martin Luther King, puis au quartier éponyme —Coretta était d'ailleurs le prénom de l'épouse du leader afro-américain. Dans ce resto bourgeois gentiment dépoussiéré, on croise des familles en poussette, du Barbour, de l'avocat (sans toast). C'est très bon (mention spéciale pour les desserts, exécutés par un vrai chef pâtissier), assez classique, et très orienté terre/mer, à l'instar de cette entrée de bœuf Simmenthal, mariné aux coques et relevé de basilic (14 €), ou de ce paleron de Black Angus, sunomono d'algues nipponnes, écrasé de pomme de terre violette Magenta Love et anguille fumée (29 €).
Le service ? Exemplaire, ni trop laid back ni trop coinços. Au déj, du lundi au vendredi, un honnête menu à 29,50 € et une formule à 24,50 €. Autre option, du lundi au samedi, midi et soir, menu à 41 € et formule à 35 €. A la carte, forcément, ça tabasse davantage : compter entre 13 € et 17 € pour les entrées, les plats vont de 23 € à 37 €, et les desserts tournent autour de 12-13 €.