1. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
  2. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
  3. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
  4. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
  5. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
  6. © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)
    © Pierre Lucet-Penato / Dante (Paris 10)

Critique

Dante

4 sur 5 étoiles
Le restaurant qui nous réconcilie avec les petites assiettes à partager !
  • Restaurants | Bistrot
  • prix 2 sur 4
  • Poissonnière
  • Recommandé
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Time Out dit

« Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance », était-il écrit au-dessus de la porte de l’Enfer de Dante. Rassurez-vous : l’ambiance est bien plus engageante dans ce resto de la rue de Paradis. Mieux : ce Dante-là redonne espoir dans les petites assiettes à partager, galvaudées jusqu’à l’arnaque depuis que la food est folle. Sur deux étages spacieux, ce bistrot design aux allures de maison provençale est réchauffé par des tons ocre, du velours rouille, des tables de bois blond et une rambarde d’escalier en torsades métalliques récupérée du paquebot France. A la barre ? Rébecca Beaufour, jeune cheffe tout sourire au regard intense (passée par le Grand Véfour, l’Arpège et A Noste), fait déjà honneur à son patronyme qui promet de jolies cuissons à chaleur tournante. 

Pensez à renouveler votre passeport car chaque plat de cette carte voyageuse est un coup de fourchette de sept lieues : on passe du Vietnam à l’Espagne, du Pérou à l’Italie puis à la Corée… Bref, c’est l’ONU des tapas. Sur le papier, cette manière qu’a la cuisine d’aller à hue et à dia interroge ; très vite, on constate que c’est précis et goûteux – et au diable les frontières ! Comme ce duo de grosses gambas grillées au konro, barbecue japonais où les crustacés n’ont fait que passer afin de garder leur chair tendue comme une trique (12 €) ; puis un impeccable ceviche dans les règles de l’art péruvien avec sa leche de tigre (“lait de tigre” en espagnol) issue de la traite du matin (15 €) ; trois grosses ravioles garnies de purée de patate et jamón pata negra, bien tournées mais qui se perdent un peu sur le chemin de la mollesse (12 €) ; de fantastiques petits pois croquants comme une piscine à billes où s’ébrouent des morilles à la crème lustrées d’un jus de volaille (10 €) ; une poêlée laser de champignons eryngii (aka pleurote de panicaut, argouane, bérigoule ou girboulot) dans un consommé brun du même végétal versé en salle par le serveur, pour le spore (10 €)… 

Un repas qui fait gagner des miles et tire des smiles jusqu’au dessert avec quelques profiteroles du répertoire (9 €). La carte des vins la joue mollo sur les sulfites, à base de blanc catalan, de rouge savoyard ou héraultais (verres 7-9 €)… Et Rébecca, qui a une idée à la minute, pense déjà à mettre à la carte une recette polonaise de sa grand-mère, fait goûter l’huile d’olive de sa tante et avoue qu’elle veut aussi rendre son restaurant encore plus festif, le soir, “afin d’en faire une divine comédie”. Seul(e) ou à 25, voici une adresse à mordre à pleine Dante.

Infos

Adresse
14 rue de Paradis
Paris
75010
Heures d'ouverture
Du mardi au samedi, de 12h30 à 14:30, puis de 19h30 à 21h45
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