Ressortir d’un restaurant parisien le ventre plein en ayant déboursé à peine plus de 10 € ? C’est possible. Pour cela, rendez-vous dans une petite venelle du 15e arrondissement, à quelques pas de la très passante rue du Commerce. Chez Darai, discrète cantine coréenne sobre et lumineuse, les chichis sont bannis au vu de la grande bouteille d’eau qui trône en guise de carafe sur chaque table. Mais qu’importe : ici, on mange bien pour pas cher et c’est le principal.
La carte, riche et variée, propose des mets alléchants. Dorade royale, barbecue ou riz sauté ? Ce sera, finalement, un kimbap, sorte de gros maki coréen, et mandu, des raviolis de porc et des légumes frits, en entrée, accompagné d’un bol de crudités et d’une sauce vinaigrée. Frais, léger et minimaliste. Ce qui contraste avec le plat, copieux à venir.
Dans son gros dolsot en pierre noire brûlant, notre bibimbap au bœuf, fromage et kimchi (chou pimenté et fermenté) ressemble à un tableau. Le blanc nacré du riz, le rouge carmin des poivrons et le jaune solaire du maïs se confondent ainsi dans un feu d’artifice de couleurs et de saveurs. Les nouilles sautées aux légumes, elles, sont revenues dans une sauce subtilement sucrée. Quant aux beignets de poulet au citron et sauce aigre-douce, ils constituent une surprenante expérience culinaire avec leur association douce-acide et leur consistance vaguement gélatineuse ! Tout comme les radis saumurés que l’on picore sans plus pouvoir s’arrêter.
Dans son gros dolsot en pierre noire brûlant, notre bibimbap au bœuf, fromage et kimchi (chou pimenté et fermenté) ressemble à un tableau. Le blanc nacré du riz, le rouge carmin des poivrons et le jaune solaire du maïs se confondent ainsi dans un feu d’artifice de couleurs et de saveurs. Les nouilles sautées aux légumes, elles, sont revenues dans une sauce subtilement sucrée. Quant aux beignets de poulet au citron et sauce aigre-douce, ils constituent une surprenante expérience culinaire avec leur association douce-acide et leur consistance vaguement gélatineuse ! Tout comme les radis saumurés que l’on picore sans plus pouvoir s’arrêter.
Tandis que les estomacs commencent à caler, les appétits insatiables se laissent finalement tenter par une dernière gourmandise (il faut dire peu onéreuse.)
Le must : la crêpe coréenne surmontée d’une glace au thé vert (ou haricot rouge). Ce pancake mielleux séduira même les becs peu sucrés : mœlleux à l’extérieur et croustillant à l’intérieur, nourrissant sans être bourratif. Bref, un petit délice qui clôt parfaitement ce repas sans fausses notes. Si ce n’est qu'au moment de régler, on apprend qu'ils ne prennent pas la carte bleue. N’oubliez donc pas de tirer quelques billets avant de venir vous y régaler, sous peine de devoir faire la plonge pour payer…
Le must : la crêpe coréenne surmontée d’une glace au thé vert (ou haricot rouge). Ce pancake mielleux séduira même les becs peu sucrés : mœlleux à l’extérieur et croustillant à l’intérieur, nourrissant sans être bourratif. Bref, un petit délice qui clôt parfaitement ce repas sans fausses notes. Si ce n’est qu'au moment de régler, on apprend qu'ils ne prennent pas la carte bleue. N’oubliez donc pas de tirer quelques billets avant de venir vous y régaler, sous peine de devoir faire la plonge pour payer…