Pour qui ? Toi qui habites le quartier et ne savais pas où déjeuner
Plat culte ? La soupe minestrone, très appréciée par temps pluvieux
Assez soupé des murs grattés, de la vaisselle lookée et des jolis bouquets. Chez daRock, les murs sont peints en blanc, on mange dans des assiettes en porcelaine toutes simples et seul un joli pot d’orchidées trône au milieu de la salle.
Aux manettes, deux Italiens souriants et avenants ; la carte s’en ressent, c’est un joli mix entre la gastronomie française et la cucina transalpine. Au déjeuner, on s’en sort pour 22 € avec la formule entrée/plat/dessert, un rapport qualité/prix plus qu’honnête. On débute par une soupe minestrone, salutaire en cette journée grise et morose. Choux, carottes, navets et autres comparses légumiers barbotent tranquillement dans un bouillon savoureux, ça met du baume au cœur. Même tendresse dans l’assiette de notre voisin avec le risotto d’épeautre à l’artichaut, c’est gras et gourmand, on apprécie. On poursuit avec de belles tranches de cochon de lait rôti, cuisson impeccable pour la viande. Dommage que le chef ait renversé la salière dans la polenta qui, du coup, est immangeable… Heureusement, on boit vite une gorgée de la cuvée 2016 100 % gamay du Clos du Tue-Bœuf, un concentré de fruits qui fait passer le sel.
Après avoir un peu tergiversé, on écoute les conseils du patron et on commande un cappuccino revisité au dessert. Au fond d’une tasse à café, une gelée de café, une crème de mascarpone et de la mousse de lait, c’est malin et bien fait. Bref, daRock ne se la raconte pas, c’est le restaurant de quartier par excellence et basta !