Dishny

Pour qui ? Ceux qui veulent découvrir la vraie cuisine tamoule !
Plat culte ? Le kuruma bœuf ou légumes : la claque du piment... Et la caresse du lait de coco

Comme son voisin Krishna Bhavan, ce fief de la communauté tamoule fait figure d'institution à La Chapelle. Ici, c'est comme au pays : on mange avec les mains une cuisine copieuse, qui n'oublie pas d'être pimentée comme il faut. Un même nom, mais deux restos côte à côte : d'un côté, la cantine historique lancée dans les années 1990 par Papa Dishny, reconnaissable à sa fresque de plage sri-lankaise. De l'autre, un établissement tout en boiseries sombres et nappes en papier, à l'angle de la rue Cail et de celle du Faubourg-Saint-Denis, mis sur orbite par les deux fistons dans les années 2000. C'est dans ce dernier qu'on vous conseille d'aller. 

A chaque jour sa spécialité : lundi crabe, mardi biryani, mercredi poisson en sauce, jeudi poulet grillé et riz au citron, vendredi thali sur feuille de bananier... Le week-end ? Curry party ! Au poulet (samedi), ou mouton (le dimanche). A piocher dans la carte pléthorique (une cinquantaine d'intitulés !), des bhajji d'aubergines, sortes de beignets frits à la farine de pois chiches, un cheese naan brûlant, cuit dans un four tandoori traditionnel (3 €). Et surtout ce kuruma, bœuf ou légumes, qui fond en bouche et cravache à la fois. La claque du piment et la caresse du lait de coco ! Pour tempérer l’ardeur, on préférera un lassi à la rose (boisson traditionnelle au yaourt, 3,50 €) : volupté garantie.