Pour qui ? Les fans gourmands de Paul Atréides.
Le plat culte ? Le poulpe à la plancha
Planète aride recouverte de sable chez Frank Herbert, Dune n’a pas grand-chose à voir – en tout cas esthétiquement – avec la jolie cantine du même nom rue Keller. Imaginé par la bande du Motel, Dune profite de la lumière qui filtre depuis ses belles baies vitrées et se reflète sur le large miroir. Mobilier en bois blond, comptoir en marbre et carrelage et paysage en céramique signé Matthieu Cossé : la déco épurée, moderne et élégante donne le ton. La cuisine sera racée. Il faut dire que son chef, Evan Leichtling, originaire de Seattle et anciennement chez Bones, confectionne des menus limpides à partir de produits frais, de saison. Une « new american cuisine » dépliée en neuf propositions : trois entrées, trois plats, trois desserts. Rien de plus, midi et soir. Petits pois, oignons nouveaux, ricotta duveteuse et gnocchis, cabillaud garnis de légumes charnus, carottes rôties accompagnées de noisettes et menthe, tartine de tomates anciennes, abricots et cerises et ricotta… Le menu est une ode à la légèreté. Même constat du côté de la carte des vins pléthorique et ses 80 références d’élixirs grecs, marocains ou encore alsaciens naturels ou biodynamiques pour la plupart. Inutile de dire que le riesling Clément Klur se déguste parfaitement avec la pana cotta d’oseille. Côté prix, comptez entre 21 et 25 € le midi selon la formule et autour de 23 € le plat, le soir. Tout à fait raisonnable compte tenu de la qualité des mets et des alliances.