Pour qui ? Tous ceux qui ont mangé trop de pizza à la maison mère, Faggio
Plat culte ? Les tagliatelles au ragoût d’agneau (et la supersélection de vins nature !!)
Pacchio vient d’être rebaptisé Faggio Osteria comme sa grande sœur la pizzeria. Pas de bouleversement radical non plus, le chef japonais Masaaki Yamamoto reste en place et la déco n’a pas bougé d’un iota. A ce titre, on apprécie toujours autant le joli comptoir en carrelage azur et les portraits de vignerons accrochés aux murs. Même veine bistronomique qu’avant dans la carte des entrées, qui se trouvent être toutes bien exécutées. Le vrai changement est dans les plats avec la pasta fresca mise à l’honneur. Ce soir-là, des trofie – des pâtes en forme de zig-zag – au cresson, noisettes torréfiées et pecorino, c’est bon mais ça manque d’un gros coup de moulin à poivre pour relever le tout. L’assiette de tagliatelle caserecce en ragoût d’agneau et ricotta affumicata se défend bien mieux, on regrette seulement qu’il n’y ait pas plus de sauce pour enrober complètement les pâtes.
En revanche, on prend vraiment notre pied sur la carte des vins nature ! Tout est bien senti, du verre de vin blanc italien offert par le patron à l’apéro pour s’excuser des pétouilles de résa à la cuvée Es Aqui de Jean-Louis Pinto, un languedoc rouge qui se boit sans soif en passant par le Rockaille Billy de l’Auvergnat Vincent Marie.
Et puisque deux ne va jamais sans trois, Fabien Lombardi donnera bientôt une petite sœur à ses deux précédentes adresses et ouvrira sur le trottoir d’en face, Faggio Salumeria, où l’on trouvera des pâtes fraîches et des salaisons transalpines.