Petit coup de jeune pour Jones ! Florent Ciccoli (Cheval d’Or) passe les rênes à Riccardo Ferrante, grand pastafari chez Solina Pasta Fresca, pour une ambiance “Le bon, l’Abruzzes et le convaincant”. Côté déco, on reste dans la continuité du troquet à l’aise dans les codes brutalistes de l’époque : casson au sol, pierres grattées et collec de carrelage aux murs, habillant une salle biscornue et tamisée par quelques appliques indus’.
Ici, le comptoir en bois clair voit défiler trentenaires sapios/sapés et tapas bien roulées : arancini au poivre échevelés de pecorino (c’est de la boule, bébé, 8 €) ; coques et kumquat qui coiffent un quartier de céleri (12 €) ; étonnant boudin basque caressé par une bisque d’oursin (18 €). Et on nous a dit le plus grand bien des pâtes élaborées au premier étage. Dommage : le baba en clôture ne nous laisse pas si baba que ça.
Côté liquide, la carte des quilles furète un peu partout mais se tient loin des sulfites ajoutés : alsace blanc d’Anna et André Durrmann, cuvée Eden Edel (7€ le verre) ; vin de macération Chat Zen d’Anthony Tortul (64 €) mais aussi un Falset, un vermouth catalan (7 €).