Pour qui ? Les ramenophiles qui veulent se croire à Tokyo (décor à l'appui)
Plat culte ? Un copieux ramen châshû (porc), sauce miso, avec supplément œuf et un bouillon à base de graisse de porc moyennement gras (on a le choix entre peu gras, moyen gras et très gras).
Passez le rideau en plastoc qui fait office de porte pour atterrir directos dans cette ruelle de Tokyo. Voilà le principe façon Stargate SG-1 de ce restaurant de ramen, dont la déco a été pensée comme un décor de cinéma – même si cela fait un peu carton-pâte façon attraction Disney avec son lot de banderoles, de gadgets et de lampions.
On bourlingue jusqu'au comptoir qui longe la cuisine avant de choisir parmi les cinq entrées et six plats qui nous font de l'œil. Démarrage orgasmique avec cette délicieuse salade de wakamé, et ce petit bol de riz au poulet mariné et épicé, qui fait une bonne mise en bouche (et comme dira notre voisin, une très bonne option menu enfant). Vitesse de croisière avec ce kurogoma ninniku soba, sa sauce au sésame noir et son chashu de porc (Label rouge), ou bien ce délicieux et parfumé Jidori shio soba, un ramen au bouillon salé avec du chashu de poulet (fermier), qu'on s'enfile avant d'attaquer un dorayaki au yuzu estampillé Tomo.
Attention, revers de la médaille : Kodawari fait souvent le plein et ne prend pas de réservation. Pas la peine d'envoyer une bonne âme en éclaireur : il faut que la tablée soit au complet pour pouvoir s’installer. Mais rien que pour le bouillon, on fera et encore et toujours la queue. Umami blues.