Pour qui ? En attendant le film (cinéma MK2 voisin) ou pour boire un verre quand les terrasses sont prises
Plat culte ? Le Mme Bun : un bo bun revisité, sans bœuf, aux gambas grillées. Avec nems veggie, mesclun, carottes, betteraves chiogga et sauce tamarin !
En matière de fraîches cantines, le bassin de la Villette recèle une quantité de bons plans. Alternative aux Bancs Publics, à Simonetta ou au Café Odilon, un peu plus loin sur le canal de l’Ourcq voici Koko. Un bistrot dépoussiéré, juste derrière le MK2 Loire, qui ne fait pas semblant d’avoir le look. Devanture jaune vif, murs bruts aux pierres apparentes et dessins japonisants, terrasse agréable et un intérieur aussi épuré que coloré.
Mais surtout : une carte appétissante sous influence nippone, empruntant parfois à la scène viet (bo bun à 13,80 €) ou taïwanaise (gua bao à 15 €). Autour de nous tout le monde se jette sur le Mme Bun : un bo bun revisité, sans bœuf, aux gambas grillées, nems veggie, mesclun, carottes, betteraves chiogga... Doppé à la sauce tamarin (13,80 €). Mais on a envie de légereté en ce samedi caniculaire, alors on opte pour une sizaine de Tuna refresher : des rolls de thon cuit, garnis de menthe, avocat, mayo, excellement pimpés par de la pomme Granny, du poivre Sencho et des pousses de shiso (9 €). Très fine couche de riz : délicat, précis !
Et pour les carnivores ? Il faut tenter l’entrecôte façon Koko : daikon, sauce ponzu, frites de patate douce (18,50 €), à déguster autour d’une bière japonaise Coedo Shiro (6 €), pas vue partout. En dessert, ne ratez pas les coupes glacées ! Celle au vacherin passion, avec boules de litchi et mangue, coulis de fruits rouges et déluge de chantilly est une petite tuerie (8,50 €). Bien vu : le café grand cru de Bolivie, bio, moulu à la demande. Sinon c'est aussi l'endroit idéal pour apéroter peinard : une kyrielle de tapas chauds ou froids, un spritz au yuzu, un saké, un verre de vin... Glouglou miam-miam !