Pour qui ? Votre coup de cœur du moment, un amant ou bien votre maman si vous devez lui annoncer qu’elle va être grand-mère, justement
Plat culte ? Le cabillaud basse température, navet japonais poêlé, figues vertes au naturel, risotto de riz noir crémeux
Nourritures terrestres nous dit l’enseigne, quand l’assiette semble, elle, parler de nourritures célestes. Quand on entre pour dîner dans ce petit lieu sacré (30 couverts), on aperçoit la délicate fresque au mur -je vous le donne en mille, bleu ciel- puis on s’attarde automatiquement sur la buée façon Titanic qui protège l’endroit comme s’il s’agissait là d’un secret.
La cuisine ? Radieuse, sans un nuage à l'horizon. Une carte ramassée, jouant la saison et les saveurs asiatiques (feuilles de shiso, haricot rouge azuki...) Coups de cœur ? Cette espuma lactée de céleri au wasabi, parfumée à la truffe, avec feuilles de shizo divinement mariées aux betteraves rôties. Ou ce pied de cochon farci assorti de boudin noir de Bigorre. Mais surtout : un cabillaud basse température, flanqué d'un navet japonais poêlé, de figues vertes au naturel, et d'un risotto de riz noir crémeux.
Délicieuse en diable, la ganache de chocolat noir au piment d’Espelette, relevée d'une (d)étonnante crème de céleri-rave, ne se fait pas prier. Le menu entrée/plat/dessert à 35 € nous fait les yeux doux, tandis que le lieu s’offre le luxe d’ouvrir à 18h pour la seule messe des bons vivants qui soit : j’ai nommé le sacro-saint Apéro. Comme disent certains, la meilleure façon de se garantir une place au Ciel est encore de la mériter. Pensez à réserver car, à ce qu’il paraît, le paradis n’attend pas.