Quelques petites gouttes de plus ou de moins dans l'océan des bars et restaurants parisiens, cela aurait facilement pu passer inaperçu. Pourtant, l'ouverture de ce bar-restaurant a fait autant de remous que celle de la très belle halle l'abritant, participant à la redynamisation d'un quartier que tout Paris assimilait à un coupe-gorge.
Aujourd'hui, entre le quartier de la Goutte d'Or et celui entourant Les Petites Gouttes, plus aucun chat échaudé ne craint les eaux du 18e arrondissement. Au soleil de l'esplanade Nathalie Sarraute (qui fait face à la halle Pajol) et sur laquelle le restaurant compte une grosse douzaine de tables. Des apéros, concerts et soirées sont organisés tout au long de l'année.
La carte du restaurant joue celle de l'éclectisme et de la street food. Au menu, deux hamburgers classiques ou « world » (14 et 15 €), une fajita à la viande de bœuf marinée et grillée, mais aussi un tartare de daurade à la tahitienne (16 €) ainsi qu'une assiette de pâtes selon l'inspiration du chef (14 €). Enfin, tout en haut de la sélection, le chôdish du jour (12 € le midi, 14 le soir), grande assiette dans notre cas de kofta, de deux tapenades, de courgettes croquantes servies avec une sauce blanche un brin sucrée, que nous avons accompagnée d'une bière spécialement fabriquée par la brasserie d'Orgemont et d'un café qui se dit « choisi » avec soin sans que l'on puisse obtenir le moindre détail sur le fournisseur.
Brunch "bucolique" le dimanche, avec buffet à volonté (pains variés, oeufs brouillés, salade de saison, fuits frais etc.) pour 26€.
L'un des seuls bémols avec l'attente, dont se plaignent de nombreux clients pendant le coup de feu, et l'attitude parfois antipathique des serveurs.